Certes l'Etat est un bienfait pour les hommes mais il laisse apparaĂźtre des contradictions et peut ĂȘtre porteur du mal. En effet, l'Etat garantit le respect de l'Ă©galitĂ© et de la libertĂ© dans la dĂ©mocratie mais il demande en contre-partie un renoncement partiel Ă  cette libertĂ© et l'obĂ©issance Ă  une autoritĂ©. N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă  un choix de textes relatifs Ă  cette problĂ©matique particuliĂšre. Avertissement Les textes proposĂ©s ici Ă©taient, pour beaucoup, susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s dans plusieurs problĂ©matiques. Nous avons cependant choisi de ne les faire apparaĂźtre qu'une seule fois, c'est pourquoi il ne faut pas hĂ©siter Ă  explorer toutes les problĂ©matiques, afin de trouver un texte vous intĂ©ressant. I. Qu'est-ce que l'État ? - L'Etat est-il l'objet essentiel de la thĂ©orie politique ? 2. L'essence de l'Etat 3. Etat et gouvernement II. Quelle est la fonction de l'État ? Ă  quoi sert l'État ? - L'État est-il un mal nĂ©cessaire ? - L'Etat est-il plus Ă  craindre que l'absence d'Etat ? - Peut-on se passer de l'État ? - Doit-on tout attendre de l'État ? - Peut-on dire avec Hölderlin que Ce qui fait de l'Etat un enfer, c'est que l'homme a voulu en faire son paradis. » ? 1. Assurer le bien commun et en premier lieu la sĂ©curitĂ© des citoyens... - La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite de la souverainetĂ© de l'Etat ? - L'intĂ©rĂȘt de l'Etat coĂŻncide-t-il avec le bien commun ? - La raison d'ĂȘtre de l'État est-elle de garantir la sĂ©curitĂ© du citoyen ? - Le rĂŽle de l'Etat est-il de faire rĂ©gner la justice ? - Peut-on concevoir la justice sans l'Etat ? - L'Etat a-t-il pour but de maintenir l'ordre ou d'Ă©tablir la justice ? - La justice ne relĂšve-t-elle que de l'Etat ? - L'État doit-il viser le bonheur des individus ? III. L'individu, la sociĂ©tĂ©, le citoyen, dans leur rapport Ă  l'État 1. Le citoyen et l'État Les dangers du despotisme - Faut-il distinguer le citoyen dans l'Etat et l'individu dans la sociĂ©tĂ© ? - L'État doit-il Ă©duquer les citoyens ? - L'Etat a-t-il besoin de la mĂ©moire des citoyens - L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? - Est-il dans la nature de l'Etat de refuser les diffĂ©rences ? - L'Etat a-t-il, selon vous, un rĂŽle Ă  jouer dans la vie privĂ©e ? - L'Etat peut-il assurer Ă  la fois la libertĂ© et la sĂ©curitĂ© des individus ? - Peut-on reconnaĂźtre un droit de rĂ©volte contre l'Etat ? - L'État est-il l'ami de tous en mĂȘme temps que l'ennemi de chacun ? 3. La sociĂ©tĂ© et l'État - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'État ? - Peut-on se passer de l'État ? - Peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans État ? - Peut-il y avoir une sociĂ©tĂ© sans Etat ? IV. Le pouvoir de l'État et ses limites - Par quelles voies un Etat peut-il exercer sa souverainetĂ© ? - À quelles conditions le pouvoir de l'Etat est-il lĂ©gitime ? a. Nos devoirs envers l'Etat - Que devons-nous Ă  l'État ? 2. Les limites du pouvoir de l'Etat - Faut-il accorder le moins possible Ă  l'Etat ? - Pour limiter le pouvoir de l'Etat, peut-on s'en remettre Ă  l'Etat ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Pourquoi l'État devrait-il limiter son pouvoir ? - L'État doit-il ĂȘtre sans pitiĂ© ? - Pourquoi l'union du droit et de la force dans l'État est-elle un problĂšme ? - La violence exercĂ©e au nom de l'État est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? - La morale relĂšve-t-elle de la compĂ©tence de l'État ? a. L'État est-il au-dessus des lois ? - L'État est-il au-dessus des lois ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă  l'encontre des lois ? - L'État a-t-il tous les droits ? b. La conception libĂ©rale de l'État 3. La critique de l'État 4. La "raison d'État" - L'emploi du mot raison » est-il lĂ©gitime dans l'expression la raison d'Etat » ? - Y a-t-il vraiment une Raison d'Etat » ? - Peut-on subordonner les Droits de l'homme Ă  la raison d'État ? - La Raison d'État » peut-on tout justifier en son nom ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă  l'encontre des lois ? 5. État et violence - La violence exercĂ©e au nom de l'État est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? a. L'Etat naĂźt de la violence - Pourquoi respecter l'autoritĂ© de l'État ? - L'État n'impose-t-il l'obĂ©issance que par la force matĂ©rielle ? - Est-il lĂ©gitime de faire prĂ©valoir les exigences de la conscience sur celles de l'État ? - L'obĂ©issance Ă  l'État est-elle toujours une obligation ? - L'État peut-il exiger de chacun qu'il travaille ? VI. État et libertĂ© - Peut-on affirmer que la force de l'État fait la libertĂ© des citoyens ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Qu'est-ce qu'un Etat libre ? - L'Etat restreint-il la libertĂ© individuelle ? - L'autoritĂ© de l' État est-elle compatible avec la libertĂ© des individus ? - La fin de l'Etat est-elle la libertĂ© ? - L'Etat est-il l'ennemi de la libertĂ© ? - La libertĂ© est-elle possible sans un État pour la dĂ©fendre ? - Serions-nous plus libres sans État ? - Serions-nous libres sans État ? 1. La philosophie anarchiste 2. Le despotisme 3. L'Etat et la libertĂ© d'opinion - Un État dĂ©mocratique doit-il tolĂ©rer toutes les opinions ? - Une religion d'Etat est-elle possible ? Date de crĂ©ation 03/05/2006 1739 DerniĂšre modification 22/12/2020 1537 CatĂ©gorie Page lue 18822 fois
LÉtat est le bien de tous (res publica) et les institutions qui l'incarnent l'expression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. NÉCESSAIRE (lat. necessarius, inĂ©vitable) GĂ©n. Qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, ou ne peut ĂȘtre autrement qu'il n'est. D'oĂč : qu'on ne peut concevoir comme n'Ă©tant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. Ă 

! catalogue d'arguments La violence existe sous diffĂ©rente formes. Elle peut ĂȘtre individuelle ou Ă©tatique, physique, mentale ou spirituelle
 La violence se dĂ©finit par l’utilisation de force, de pouvoir physique ou psychique afin de contraindre, dominer, protĂ©ger, tuer, dĂ©truire ou endommager. La nĂ©cessitĂ© quand Ă  elle est ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre ou ce qui ne peut pas ĂȘtre autrement. L’expression “un mal nĂ©cessaire” donne dĂ©jĂ  une connotation nĂ©gative Ă  la violence et dĂ©signe un mauvais acte qui doit ĂȘtre fait afin d’atteindre un but considĂ©rĂ© comme juste. Toutefois, la violence existant sous de nombreuses formes, les dĂ©finitions que nous pouvons lui donner ne peuvent qu’ĂȘtre incomplĂštes et pour l’analyser nous ne devons retenir que certains aspects de la dĂ©finition. Certains la rejettent au profit du pacifisme ou au nom du respect des individus, d’autres au contraires pense qu’elle est nĂ©cessaire pour le bien ĂȘtre de la sociĂ©tĂ© et des ĂȘtres humains en gĂ©nĂ©ral. Pour l’avancĂ©e du monde, la violence peut ĂȘtre obligatoire. Nous pouvons donc nous demander L’utilisation de la violence est obligatoire ou si a contrario nous pourrions nous en passer ? Nous allons dans un premier temps nous montrerons que celle-ci est nĂ©cessaire Ă  l’accomplissement de l’homme et de son environnement, et que nous ne pouvons pas faire autrement qu’avec la violence pour y arriver. Puis, nous expliquerons qu’elle est contingente et qu’il faut la rejeter au nom du respect ou du pacifisme. Pour commencer, nous allons montrer que la violence est nĂ©cessaire Ă  l’accomplissement de l’homme et de son environnement. La violence chez l’homme peut ĂȘtre le fruit de la sociĂ©tĂ©. Tout d’abord, Hegel souligne le rĂŽle constructif qu’a jouĂ© la violence dans l’histoire. La libertĂ© par exemple s'est gagnĂ©e dans un combat entre celui dont la libertĂ© est niĂ©e et celui qui la nuit. Autrement dit, la violence la violence devient ici une nĂ©cessitĂ© dans l’histoire universelle, c’est-Ă -dire l’histoire de chacun. Pour-lui, si l’humanitĂ© veut progresser, elle doit rĂ©aliser de grands bouleversements parce que c'est ainsi qu'elle peut facilement l'atteindre. L’auteur Ă©tablit aussi une distinction entre le despotisme et la tyrannie. Les deux formes politique ont en commun qu'elles s'expriment par une violence exercĂ©e par un souverain sur son peuple. Mais dans le despotisme, la violence est injuste et superflue, alors que dans la tyrannie, la violence est nĂ©cessaire et justifiĂ©e ce pouvoir n'est pas le despotisme mais la tyrannie, pure domination Ă©pouvantable, mais elle est nĂ©cessaire et juste dans la mesure oĂč elle constitue et conserve l'Etat en tant qu'il est cet individu effectif ». Hegel ne justifie pas donc toutes les formes de violences et ne cautionne l'utilisation de la violence par le tyran que lorsque celle-ci est nĂ©cessaire, c'est-Ă -dire lorsqu’elle conserve le mode de gouvernement et permet la dĂ©fense de l’Etat. Ensuite, Marx quant-Ă -lui souligne son rĂŽle moteur. C'est elle qui, selon-lui, fait avancer le monde et permet d’accoucher d’une sociĂ©tĂ© libre. Beaucoup critiquĂ© pour ses propos parfois jugĂ©s extrĂ©mistes il Ă©crivait “il n’y a qu’une seule façon d’abrĂ©ger [...] les souffrances meurtriĂšres de l’ancienne sociĂ©tĂ© et les douleurs sanglantes de la nouvelle, et c'est la terreur rĂ©volutionnaire”. Il cherchait Ă  transformer radicalement la sociĂ©tĂ© en appelant Ă  la violence afin de renverser les classes. Pour se faire il s’adressait essentiellement Ă  la classe moyenne. Enfin, pour Machiavel cette cruautĂ© doit ĂȘtre utilisĂ©e si son objectif est la paix. Il Ă©crit un traitĂ© politique nommĂ© Le Prince dans lequel il explique comment atteindre le pouvoir et s’y maintenir, mais aussi les rapports qu’il faut avoir avec la violence pour gouverner. Il explique ainsi qu’il faut se montrer cruel si la situation l’exige, argument que nous dĂ©velopperons plus tard. Pour lui, il existe deux maniĂšres de combattre avec les lois et avec la force. La premiĂšre est propre aux hommes, l’autre est commune aux animaux. Lorsque les lois sont impuissantes, il faut recourir Ă  la force. Machiavel explique ainsi les situations dans lesquelles il faut recourir Ă  la force, il faut se dĂ©fendre et pour se faire il faut attaquer avant d’ĂȘtre attaquĂ©. La violence sert ainsi de dĂ©fense et la guerre maintient la paix. Toutefois, il est important de noter qu’à aucun moment la guerre n’est valorisĂ©e en tant que telle. Ainsi, l’homme doit ĂȘtre partagĂ© entre deux rĂŽles le renard, rusĂ©, qui combat avec la loi et le lion, brave, qui combat avec la force. Mais, elle peut aussi ĂȘtre innĂ©e, comme lorsqu’elle est le fruit de la sociĂ©tĂ©, elle est inĂ©vitable et nĂ©cessaire. Tout d’abord, “Homo homini lupus”, “l’homme est un loup pour l’homme” dit-Hobbes. Lorsque les hommes vivent en sociĂ©tĂ© ils s’affrontent afin de prĂ©server leur propre nature. L’état de nature, de guerre et de violence condamnent l’homme Ă  une existence quasi animale. Mais pour le philosophe il existe des moyens d’éviter ces violences la crĂ©ation d’un Ă©tat. Car l’homme est l’ennemi de l’homme s’il n’est pas contrĂŽlĂ©, et les sanctions permettent ce contrĂŽle. Pour lui, “L’Etat, cette crĂ©ation humaine, est destinĂ© Ă  mettre fin Ă  la barbarie naturelle.”. Hobbes Ă©crit dans LĂ©viathan que les hommes Ă  l’état de nature ne cherchent qu’à survivre et Ă  dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Une insistance supĂ©rieure doit alors pacifier la sociĂ©tĂ©, en utilisant si besoin la violence pour pacifier les plus rĂ©calcitrants. Cette insistance est souvent l’état c'est-Ă -dire, selon Weber, une communautĂ© humaine qui revendique le monopole de l’usage lĂ©gitime de la force physique sur un territoire donnĂ©. La violence est donc, selon cette dĂ©finition, nĂ©cessaire Ă  l’exercice de l’autoritĂ© de l’Etat Cette expression dĂ©finit la caractĂ©ristique essentielle de l'État en tant que groupement politique comme le seul pouvant utiliser la violence physique sur son territoire. À l'occasion d'une confĂ©rence sur le mĂ©tier et la vocation d'homme politique», Weber cherche Ă  dĂ©finir quel groupement politique qui lui semble le plus digne d'intĂ©rĂȘt. Observant que l’État exerce des activitĂ©s identiques Ă  celle d'autres formes de communautĂ©s humaines, il affirme qu'il faut chercher sa spĂ©cificitĂ© ailleurs que dans ses activitĂ©s. Du point de vue sociologique, le propre de l'État se trouve en rĂ©alitĂ© dans l'un des moyens qu'il emploie il est le seul groupement Ă  bĂ©nĂ©ficier, sur son territoire, de la violence physique lĂ©gitime. Cette violence est nĂ©cessaire Ă  sa dĂ©fense et Ă  la protection de ses habitants car “malheureusement, il y a des moments oĂč la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice sociale” selon Eliot. Certains ont alors tentĂ© de comprendre pourquoi l’homme se comportait ainsi. C'est le cas de Freud qui a donnĂ© sa rĂ©ponse au cour de deux topiques. Il a donnĂ© une premiĂšre rĂ©ponse en affirmant que la violence en l’homme qu’il doit impĂ©rativement faire sortir venait d’un refoulement. Un dĂ©sir qui ne pouvait pas voir le jour pour diverses raisons et qui se transformait en frustration en faisant peu Ă  peu augmenter la pression jusqu’à ce que celle-ci devienne trop haute. Cette pression donne, selon-lui, lieu Ă  des agressions ou de la violence. Toutefois, cette cause n’était pas lĂ©gitime pour lui, tout comme son explication lui paraissait erronĂ©e. Car, si il est vrai de dire que certaines personnes commettent des violences suite Ă  des refoulements, il serait faux de dire que c'est le cas de chacun. Il a donc Ă©crit une seconde topique complĂ©tant cette premiĂšre. Freud Ă©crit alors que deux pulsions s’affrontent en nous la pulsion de vie qui reprĂ©sente la recherche dĂ» plaisir, la conservation de soi, la libido
 et la pulsion de mort, qui cette fois n’est pas le produit d’un refoulement mais quelque chose que l’on a en nous. Elle nous donne envie de dĂ©truire ou de tuer, et nous voyant dans l’incapacitĂ© de l’éradiquer, nous nous devons de la maĂźtriser. Mais “le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison” et cette pulsion finit toujours par reprendre le dessus. Le rĂŽle de la civilisation est de l’éloigner au maximum, mais croire que la violence est entravĂ©e n’est qu’une illusion. Nietzsche Ă  son tour a tentĂ© de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  la violence de l’homme. Pour lui, l’homme prend plaisir Ă  infliger des souffrances, c’est donc contre-nature pour lui d’essayer de taire cette partie de nous-mĂȘme. Toute tentative de rallier les hommes est forcĂ©ment liĂ©e Ă  une mise Ă  l’écart d’un autre groupe comme par exemple la religion, qui rĂ©unit les croyants de cette religion, mais qui exclut les non croyants et les croyants d’autres religions, pouvant mĂȘme crĂ©er des tensions et des guerres par la suite. La violence est ici inconsciente, et si l’homme veut quelque chose alors il ne se rendra mĂȘme pas compte du mal qu’il fait suite Ă  cette impulsion. De plus, On n'attaque pas seulement pour faire du mal Ă  quelqu'un mais peut-ĂȘtre aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.», l’homme est violent autant par plaisir que par nĂ©cessitĂ©. Si la plupart des penseurs ont soulignĂ© le rĂŽle moteur de la violence dans l’avancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ou des rapports humains, certains philosophes rejettent la violence au nom du respect des individus ou du pacifisme. Nous allons ainsi montrer que la violence est quelque chose de contingent. Pour commencer, JankĂ©lĂ©vitch a donnĂ© une dĂ©finition Ă  la violence et dit d’elle “il ne serait pas exagĂ©rĂ© de dĂ©finir la violence comme une force faible”. C’est Ă  dire une force dont l’homme abuse au dĂ©triment des plus faibles. Elle bafoue les droits de l’autre et se traduit par l’usage de la force brutale ou par l’intimidation. C'est la force et l’arme des faibles, un signe d’échec du dialogue, de la communication. Le philosophe pense aussi que la morale est plus importante que tout l’homme peut, grĂące Ă  la morale, ĂȘtre supĂ©rieur Ă  ses pulsions primitives. La violence n’est donc pas un mal nĂ©cessaire mais ça demande du travail pour l’éradiquer. Ensuite, Sartre Ă  son tour s’est opposĂ© Ă  la violence et a tentĂ© de montrer que celle-ci n’était pas nĂ©cessaire. Pour lui, la violence est injuste et c'est un vĂ©ritable Ă©chec. La violence entraĂźne la violence. Il dit Ă  ce sujet que “la violence n’est pas un moyen parmis d’autres d’atteindre la fin, mais le choix dĂ©libĂ©rĂ© d’atteindre la fin par n’importe quel moyen”. De plus, l’homme est libre, et si il est violent, c'est qu’il a choisi de l’ĂȘtre. Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas ĂȘtre libre, mais ce mensonge Ă  soi mĂȘme et sur soi mĂȘme est de la mauvaise foi. Ainsi, il a pris pour cible la violence imposĂ©e de façon structurelle par des systĂšmes sociaux fondĂ©s sur l’inĂ©galitĂ©, et pensait que l’existence mĂȘme d’autrui est violence en ce qu’il porte un regard, une objectivitĂ© sur soi. Cette violence permet nĂ©anmoins d’entrer en communication avec autrui car c'est aussi ce qui nous rapproche. De plus, Rousseau pense qu’il est possible de vaincre le mal et donc la violence. Tout comme Hobbes il dit que l’Etat, la civilisation est le seul moyen d’y remĂ©dier, en crĂ©ant une sociĂ©tĂ© dans laquelle l’homme puisse se reconnaĂźtre lui-mĂȘme, obĂ©ir Ă  la loi, et en mĂȘme temps, ĂȘtre libre. Il dĂ©veloppe l’idĂ©e de Hobbes selon laquelle il devrait y avoir un “souverain” et des “sujets”, peuples soumis aux lois de l’Etat. Toutefois, Rousseau contredira Hobbes lorsqu’il dit que l’état de nature condamne l’homme Ă  une existence quasi animale en utilisant le mythe du bon sauvage. Un homme qui vit libre du pĂ©chĂ© originel, sans pudeur, sans gourmandise, sans luxure, sans propriĂ©tĂ© privĂ©.. Et qui vit dans un paradis perdu qui pourvoit Ă  tous ses besoins. Cet homme pur et innocent vĂ©cu la pĂ©riode la plus heureuse de l’humanitĂ©. De plus, pour Rousseau, l’homme peut Ă©voluer en bien, mais aussi en mal puisque la crĂ©ativitĂ© humaine se double de la formation du mal social. Selon lui la propriĂ©tĂ© reprĂ©sente le terme de l’état de nature. Et le premier qui dit “ceci est Ă  moi” fut le vrai fondateur de la sociĂ©tĂ© civile. La sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par la violence, la force dĂ©chaĂźnĂ©e, sans nul recours au droit, tend au despotisme, sa forme extrĂȘme, qui lui est quasi inhĂ©rent. Le despotisme est une autoritĂ© politique, ne se soumettant pas Ă  loi, se mettant au dessus d’elle, et usurpant le pouvoir souverain. Enfin, Ganhi a Ă©tĂ© un des plus fervents opposant Ă  la violence. Il dit ceci Ă  son sujet “Je m’oppose Ă  la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en rĂ©sulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent”, il faut donc trouver un autre moyen, un moyen non-violent de rĂ©gler les problĂšmes. Gandhi a militĂ© pour l’indĂ©pendance de l’Inde de façon non-violente et a fait de nombreuses grĂšves de la faim lors de ses emprisonnements. Il prĂ©conise la dĂ©sobĂ©issance passive et collective pour lutter contre les discriminations. Ainsi que la non-participation c’est-Ă -dire le refus des dĂ©corations ou le boycottage des produits anglais, et prescrit mĂȘme la grĂšve des impĂŽts dans le district du Gujarat. Il a aussi créé le concept de non-violence c'est Ă  dire une opposition Ă  la violence sans nuire ou causer de tort Ă  autrui. Pour finir Andrzej Sapkowski, le cĂ©lĂšbre auteur des livres du Sorceleur aussi connu sous le nom de The Witcher, adaptĂ©s en livre et en jeux vidĂ©o, a dit ceci au sujet de la violence “le mal est le mal, qu’il soit moindre, suprĂȘme, moyen, ils se valent tous.”. Le mal, peut importe son impact, n’est pas nĂ©cessaire car le mal reste le mal, et mĂȘme utilisĂ© pour faire le bien, le mal n’en produira finalement pas. Il faut donc s’opposer Ă  toute sorte de violence, mĂȘme moindre, si l’on veut avoir quelque chose de bien. La violence est elle donc un mal nĂ©cessaire ? Nous avons pu comprendre tout au long du devoir la difficultĂ© qu’il y existe Ă  discerner les diffĂ©rents types de mals les uns des autres, et donc Ă  dĂ©finir si ceux ci sont nĂ©cessaires ou non. Notre travail a, en tout cas, cherchĂ© Ă  dĂ©montrer que si la plupart des philosophes soulignent le rĂŽle indispensable de la violence dans l’avancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ainsi que la nature violente de l’homme, certains penseurs au contraire montrent sa contingence et prouvent qu’il est possible de faire autrement, avec des moyens non-violents. Nous pourrions toutefois nous demander e Est-ce-que nous pourrions vivre, ou survivre, dans un monde totalement dĂ©nuĂ© de violence ? N'oubliez pas de vous abonner au blog pour lire les prochains articles et partagez l'article si ils vous a aidĂ©. 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Cest une remarque remplie majoritairement de moraline et d'un peu d'anachronisme. Elle est donc juste propre à agiter les SJW. Rien à voir avec l'Histoire. Philippe Becard. L'auteur a 158 réponses et 35,6 k vues de réponse 8 mo. Réponse originale : >.
Tom Cotton a notamment dans son viseur un programme s'enseignement de l'histoire de l'esclavage aux États-Unis. Tasos Katopodis via Getty Images Tom Cotton, le sĂ©nateur de l'Arkansas Tasos Katopodis via Getty Images ÉTATS-UNIS - Des propos qui ne devraient pas apaiser les tensions dans l’AmĂ©rique de Trump, oĂč se poursuivent depuis la mort de George Floyd les manifestations contre le racisme et les violences policiĂšres. Le sĂ©nateur de l’Arkansas, Tom Cotton, a Ă©tĂ© Ă  l’origine d’une nouvelle dĂ©claration polĂ©mique ce dimanche 26 juillet dans une interview donnĂ©e Ă  un journal local. Il Ă©voquait alors notamment la façon dont l’esclavage devrait ĂȘtre selon lui enseignĂ© Ă  l’école. “Nous devons Ă©tudier l’histoire de l’esclavage et son rĂŽle et son impact sur le dĂ©veloppement de notre pays, car sinon nous ne pouvons pas comprendre notre pays. Comme l’ont dit les pĂšres fondateurs, c’était un mal nĂ©cessaire sur lequel l’union a Ă©tĂ© construite”, a-t-il dĂ©clarĂ© avant d’ajouter “L’union a Ă©tĂ© construite de maniĂšre, comme l’a dit Lincoln, Ă  mettre l’esclavage sur la voie de son extinction ultime”. Selon lui, au lieu de dĂ©peindre l’AmĂ©rique comme “un pays irrĂ©mĂ©diablement corrompu, pourri et raciste”, il devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© “comme une terre imparfaite avec ses dĂ©fauts”, comme “le pays le plus grand et le plus noble de l’histoire de l’humanitĂ©â€. De la “propagande gauchiste” Cette dĂ©claration intervient alors que Tom Cotton soutient en ce moment un projet de loi visant Ă  limiter les fonds des Ă©coles qui enseignent un programme liĂ© au Projet 1619, relatent nos confrĂšres du HuffPost US. Ce projet, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’annĂ©e oĂč des esclaves africains ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux États-Unis, est en fait une sĂ©rie de textes Ă©crits par des rĂ©dacteurs du New York Times et qui examinent l’histoire amĂ©ricaine de l’esclavage Ă  l’aune de son rĂŽle critique dans la construction du pays. Selon Cotton, ce projet n’est autre que de la “propagande de gauchistes” qui distille de la “pourriture anti-amĂ©ricaine” dans l’esprit des Ă©lĂšves. Ces dĂ©clarations ont suscitĂ© de nombreuses rĂ©actions outre-Atlantique, et notamment celle de Nikole Hanna-James, directrice du projet 1619, mais aussi le sĂ©nateur de l’Oregon, Jeff Merkley, ou mĂȘme encore le rappeur Ice Cube. “Si l’esclavage des biens mobiliers - l’esclavage hĂ©rĂ©ditaire, gĂ©nĂ©rationnel, permanent, fondĂ© sur la race oĂč il Ă©tait lĂ©gal de violer, torturer et vendre des ĂȘtres humains Ă  des fins lucratives - Ă©tait un mal nĂ©cessaire’ commeTomCottonAR le dit, il est difficile d’imaginer ce qui ne peut pas ĂȘtre justifiĂ© quand la fin justifie les moyens”. “Le mal nĂ©cessaire” suggĂšre que l’esclavage en valait la peine. Des millions de Blancs ont atteint la prospĂ©ritĂ©, alors c’est normal que des millions de Noirs aient Ă©tĂ© achetĂ©s, vendus, violĂ©s, fouettĂ©s? Permettez-moi d’ĂȘtre clair, l’esclavage n’était nĂ©cessaire dans aucun contexte - et le mal absolu dans tous les contextes”. “Tom Cotton est un “mal non nĂ©cessaire”″ Le sĂ©nateur de l’Arkansas a beau estimer que les journalistes du New York Times n’ont pas le droit d’enseigner l’Histoire Ă  des enfants, cela ne l’a pas empĂȘchĂ© d’y publier une tribune polĂ©mique dĂ©but juin. Il y proposait d’envoyer l’armĂ©e sur les manifestations qui ont suivi la mort de Georges Floyd. L’article a Ă©tĂ© largement critiquĂ©, dĂ©clenchant une vague d’indignation de la part d’employĂ©s du journal, pointant notamment des informations erronĂ©es. La publication s’est ensuite excusĂ©e, affirmant que l’article Ă©tait en dessous de ses normes Ă©ditoriales, mais le rĂ©dacteur en chef James Bennet a alors dĂ©missionnĂ©. À voir Ă©galement sur Le HuffPost Aux États-Unis, interpellĂ©e parce qu’elle menaçait d’une arme une femme noire qui la filmait mercipour votre aide, avez-vous un plan a me proposer, voici le mien qu'en pensez-vous? : I DĂ©finitions des deux notions II L'Ă©tat n'est pas nĂ©cessaire III L'Ă©tat est nĂ©cessaire Ă  la sociĂ©tĂ© :smi

Doit-on abolir L’Etat L’histoire a Ă©tĂ© marquĂ©e par des interrogations sur la place de l’Etat, sur son rĂŽle politique et social. L’Etat se dĂ©finit par un ensemble d’administration, d’institutions censĂ©es rĂ©gler la vie en sociĂ©tĂ© par l’instauration de lois pour Ă©viter que les hommes ne se nuisent entre eux. L’Etat est donc certes un bienfait pour l’homme mais il constitue Ă©galement unecontraint. Est-ce Ă  dire que l’Etat est un mal nĂ©cessaire ? Il s’agit donc ici d’articuler les notions de moralitĂ©, que l’on peut dĂ©finir comme science du bien, et de la politique qui est l’art de gouverner la citĂ© antique ou l’Etat moderne aujourd’hui. L’Etat est-il nĂ©cessaire ? En quoi peut-il constituer un mal pour l’homme ? De lĂ , peut-on en dĂ©duire que c’est cette part » mauvaise » de l’Etat qui estnĂ©cessaire, ou n’est-ce pas plutĂŽt un autre de ses aspects qui l’est ? Nous sommes donc amenĂ©s Ă  nous interroger sur la » lĂ©gitimitĂ© » de l’accomplissement du mal par l’Etat. Ne peut-on pas concevoir un type d’Etat qui rĂ©pondrait Ă  cette nĂ©cessitĂ© tout en Ă©vitant le mal ? Il faudra donc, dans un premier temps, s’interroger sur ce qui peut rendre la mise en place d’un Etat nĂ©cessaire ; puis, dansun second temps, nous verrons dans quelle mesure l’Etat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© d’un Etat sans mal, ou du moins d’un Etat qui s’éloignerait du mal. L’analyse de la nature humaine permet de justifier ou non la mise en place d’un Etat. Toutefois, les caractĂ©ristiques de l’homme Ă  l’état denature diffĂšrent selon les philosophes qui les Ă©tudient. Cela aboutit-il pour autant Ă  des conceptions diffĂ©rentes quant Ă  la mise en place d’un Etat ou quant Ă  la forme prise par celui-ci ? Pour Aristote, L’homme est un animal politique, autrement dit, l’homme ne peut se concevoir que dans le cadre de la sociĂ©tĂ©. Pour les Anciens, le monde suit une hiĂ©rarchie, un ordre naturel. L’essence prĂ©cĂšdel’existence et chacun a une place dans le monde qui lui revient selon sa nature. Le mal, la violence procĂšde par consĂ©quent d’une atteinte Ă  cet ordre. L’Etat apparaĂźt alors nĂ©cessaire pour faire respecter cet ordre naturel qui garantit la paix. Bossuet, un peu plus tard, propose une vision analogue de l’Etat Ă  ceci prĂšs que cet ordre naturel est d’origine divine. Dans les deux cas, l’Etat estlĂ©gitimĂ© par une transcendance la nature ou Dieu, ce qui s’oppose aux thĂ©oriciens du » contrat social » selon lesquels l’Etat tire sa lĂ©gitimitĂ© de la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme, de la nature de l’homme. Il relĂšve donc d’une dĂ©cision des hommes, il est instituĂ©. En effet, Rousseau explique dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes 1755 que l’homme est Ă  l’état de natureun ĂȘtre amoral qui vit seul. La non-satisfaction de ses besoins par la nature l’amĂšne alors Ă  constituer une sociĂ©tĂ©. Ainsi, la sociĂ©tĂ© serait une provocation et non une vocation comme le sous-entend Aristote. Avec cette sociĂ©tĂ© apparaissent les passions, les rivalitĂ©s et les conflits entre les hommes. L’instauration d’un Etat lĂ©gislateur devient alors nĂ©cessaire. Pour Hobbes Le LĂ©viathan,l’homme est un loup pour l’homme. En effet, l’homme a selon lui une propension naturelle Ă  faire le mal et l’état de nature est un Ă©tat de guerre permanente. L’Eta apparaĂźt alors comme autoritĂ© pour rĂ©gler cette sociĂ©tĂ©, corriger l’homme et l’empĂȘcher d’accomplir la violence. Enfin, Locke, pour sa part, considĂšre la libertĂ© et l’égalitĂ© comme des attributs, prĂ©-politiques de l’homme. L’Etat est alorslĂ  pour les prĂ©server. L’instauration d’un Etat semble donc ĂȘtre une Ă©tape indispensable Ă  l’évolution de toute sociĂ©tĂ©, ce qui est confirmĂ© par les utopies que constituent les sociĂ©tĂ©s sans Etat. En effet, les apologistes de l’anarchie que sont Proudhon et Bakounine considĂšrent l’Etat comme un mal en lui-mĂȘme qui n’est pas nĂ©cessaires. De mĂȘme la » dictature du prolĂ©tariat » prĂŽnĂ©e par


Ales en croire, l’état d’urgence serait un mal nĂ©cessaire pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme. Mais en opposant sĂ©curitĂ© et libertĂ©, le gouvernement alimente l’idĂ©e dĂ©lĂ©tĂšre que le droit est l’ennemi d’une rĂ©pression lĂ©gitime. En creux, les pouvoirs publics laissent entendre que le juge et les droits qu’il garantit sont un obstacle

Ce 26 janvier 2022, lñ€ℱassociation dénommée  Les Amis de la République AMIRE » a à la fois condamné et salué le coup dñ€ℱEtat du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR.  CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un mal nécessaire », a résumé le président des AMIRE. Lñ€ℱassociation  Les Amis de la République AMIRE » a une position mitigée par rapport au coup d’Etat perpétré par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. Du point de vue du cadre légal, lñ€ℱAMIRE a condamné le putsch. Pour se justifier, Walillaye Adeguerou, le président de cette association a indiqué quñ€ℱil sñ€ℱagit dñ€ℱun fait anticonstitutionnel.  De facto, nous condamnons », a-t-il lancé.Dans un second temps, lñ€ℱAMIRE a salué la prise du pouvoir par le MPSR.  CĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un mal nécessaire, au vu de lñ€ℱimpopularité grandissante du régime passé, au vu de lñ€ℱincapacité pratique du régime à faire face au terrorisme », a indiqué le président de lñ€ℱ ce qui précÚde, Walillaye Adeguerou dira ensuite   Il fallait faire quelque chose, il fallait que le jeu soit joué à lñ€ℱinterne. De lñ€ℱinterne le jeu nñ€ℱa pas été joué. Ça a été joué à lñ€ℱexterne. Nous déplorons la situation mais cĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tait un fait et il le MPSR est venu quand mÃÂȘme pour sauver quelque chose ».Le leader de lñ€ℱAMIRE a également exprimé ses attentes envers le nouveau pouvoir.  Dñ€ℱabord lutter contre le terrorisme. Permettre aux gens de rejoindre leurs maisons, leurs villages, leur hameaux de culture. DeuxiÚmement, travailler pour lutter contre la corruption. En troisiÚme position maintenant, il faut quñ€ℱils travaillent effectivement pour quñ€ℱon puisse revenir à lñ€ℱEtat normal des choses et quñ€ℱon puisse réfléchir ensemble pour que si demain, une situation de ce genre se présentait, pour quñ€ℱon nñ€ℱait plus à suspendre la constitution », a-t-il laissé conférencier a rappelé que lñ€ℱAMIRE existe depuis 2017 et Å“uvre dans les domaines des Droits humains, lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©ducation et les questions TIENDREBEOGOFaso7
Enfait ce n’est pas l’état qui est un mal nĂ©cessaire, c’est particuliĂšrement l’absence ou la dĂ©faillance de l’état qui est une vraie malĂ©diction pour certains pays dans
Introduction qu'est-ce que l'Etat ?Table des MatiĂšres1 Introduction qu'est-ce que l'Etat ?2 La question de l’origine de l’Etat3 L’Etat l’organisation et la rĂ©partition des pouvoirs4 L’Etat l’instrument des classes dominantes5 La question de l’Etat et ses dĂ©rives totalitaristes6 Ni Dieu ni maĂźtre »7 Les autres conceptions de l'Etat8 Conclusion La sociĂ©tĂ© ne va pas de soi. Elle se doit, pour maintenir une cohĂ©sion sociale, d’ĂȘtre rĂ©glementĂ©e par des lois, organisĂ©e autour d’un pouvoir rĂ©gulateur, un pouvoir politique. Or, qui dit rĂ©glementation dit nĂ©cessairement contraintes, obligations, devoirs. S’il existe des sociĂ©tĂ©s rĂ©glĂ©es sans le pouvoir d’un Etat ex les sociĂ©tĂ©s primitives, elles demeurent nĂ©anmoins fondĂ©es sur des rĂšgles, des rites et tabous qui organisent la vie en communautĂ©. Pour les sociĂ©tĂ©s organisĂ©es autour d’un pouvoir politique, c’est l’Etat qui incarne ce pouvoir. La question de l’origine de l’Etat L’Etat le pouvoir politique une pluralitĂ© de formes possibles de ce pouvoir. Texte d’Aristote Ethique Ă  Nicomaque Selon Aristote, il existe trois types de constitutions 1 la royautĂ©, 2 l’aristocratie, 3 la timocratie politeia. La meilleure est la premiĂšre, la pire est la troisiĂšme. Selon Aristote, l’opposĂ© du meilleur est toujours le pire » et la dĂ©rive du rĂ©gime considĂ©rĂ© comme le plus adĂ©quat est la tyrannie royautĂ© et tyrannie sont toutes les deux des monarchies mais la relation que le roi et le tyran entretiennent avec le pouvoir politique exercĂ© diffĂšre quant Ă  lorientation de l’intĂ©rĂȘt alors que le roi exerce le pouvoir dans l’intĂ©rĂȘt de ses sujets, le tyran ne vise que son intĂ©rĂȘt personnel. Un mauvais roi devient un tyran on peut donc admettre la concentration des pouvoirs en une seule main comme le risque d’un dĂ©tournement de la fonction mĂȘme du politique qui ne sert plus la CitĂ© pour rĂ©aliser sa fonction dans la collectivitĂ© mais qui, au contraire, se sert de la CitĂ© pour rĂ©pondre Ă  ses ambitions individualistes. Aristote conclue que la timocratie et la dĂ©mocratie sont voisines car se fondant et cherchant le pouvoir de la masse La dĂ©mocratie est la moins mauvaise des constitutions corrompues car ce n’est qu’une faible dĂ©viation constitutionnelle ». Transition Pour que le pouvoir politique puisse se rĂ©aliser dans sa fonction premiĂšre, il semble nĂ©cessaire qu’au sein du pouvoir, qu’au sein de l’Etat, les pouvoirs soient sĂ©parĂ©s les uns des autres. L’Etat doit donc s’organiser Ă  partir d’une organisation des pouvoirs. L’Etat l’organisation et la rĂ©partition des pouvoirs Aristote Politique LII Les termes constitutions et gouvernement ont la mĂȘme signification ». Aristote Politique LIV Toutes les constitutions comportent trois parties » Quand ces parties sont en bon Ă©tat, la constitution est nĂ©cessairement elle-mĂȘme en bon Ă©tat » Les trois parties selon Aristote Le pouvoir dĂ©libĂ©ratif dĂ©libĂšre quant Ă  la guerre, la paix, les alliances c’est le pouvoir dĂ©cisionnel. Le pouvoir exĂ©cutif la magistrature elle applique les dĂ©cisions prises. Le pouvoir judiciaire celui qui rend la justice les membres qui le constituent sont des citoyens tirĂ©s au sort ou Ă©lus et constituent un tribunal. Transition L’Etat repose ainsi sur la participation active du citoyen Ă  la vie publique, Ă  l’interaction entre le pouvoir Ă©tatique et l’engagement du citoyen dans la vie politique de la CitĂ©. Mais cette interaction ne repose-t-elle pas sur l’idĂ©e mĂȘme de communautĂ© », d’une histoire commune de l’humanitĂ© ? Engels l’Etat une production de la production Ce sont les hommes qui font leur histoire mais dans un milieu qui les conditionne » Il y a un lien entre ce qui a Ă©tĂ©, ce qui est et ce qui sera enchainement des causes et des effets interaction entre les conditions Ă©conomiques, sociales, politiques. Ce n’est pas la conscience qui dĂ©termine la condition sociale mais la condition sociale qui dĂ©termine la conscience Marx. Toute sociĂ©tĂ© est fondĂ©e sur la production et les Ă©changes que celle-ci gĂ©nĂšre. De la rĂ©partition de la production dĂ©coule la rĂ©partition des classes sociales. DĂšs lors, pour expliquer ce qu’est l’homme, les analyses mĂ©taphysiques, philosophiques ne font pas sens. C’est par l’analyse de la modification des moyens de production, de la production elle-mĂȘme et des Ă©changes que l’on peut comprendre le fonctionnement social et politique d’une sociĂ©tĂ©. Quand la production d’une sociĂ©tĂ© devient trĂšs Ă©levĂ©e et donc que le degrĂ© de dĂ©veloppement Ă©conomique d’une sociĂ©tĂ© augmente, la crĂ©ation d’un Etat apparait comme une nĂ©cessitĂ©. L’Etat est donc le produit de la sociĂ©tĂ© ». La fonction de celui-ci consiste alors Ă  estomper les diffĂ©rences sociales. L’Etat a pour fonction de rĂ©guler et la production et les richesses qui dĂ©coulent de la production. Engels L’Etat n’existe donc pas de toute Ă©ternitĂ©. Il y a eu des sociĂ©tĂ©s qui se sont tirĂ©es d’affaire sans lui, qui n’avaient aucune idĂ©e de l’Etat et du pourvoir d’Etat. A un certain stade de dĂ©veloppement Ă©conomique qui Ă©tait nĂ©cessairement liĂ© Ă  la division de la sociĂ©tĂ© en classes, cette division fit de l’Etat une nĂ©cessitĂ© ». Transition Cependant, une question se pose si l’Etat apparait comme la consĂ©quence logique » d’un certain degrĂ© quant au dĂ©veloppement Ă©conomique d’une sociĂ©tĂ©, il se signale comme ce qui vient rationaliser les Ă©changes. Mais l’Etat remplit-il cette fonction ? Etabli pour limiter les diffĂ©rences sociales, l’Etat limite-t-il les inĂ©galitĂ©s ou les renforce-t-il ? L’Etat l’instrument des classes dominantes Texte de Engels L’origine de la famille, de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et de l’Etat » Selon Engels, l’Etat est au service des classes dominantes qui, par l’Etat, justifient la division de la sociĂ©tĂ© en classes sociales mues par des intĂ©rĂȘts contradictoires. L’Etat serait un instrument politique qui masque le conflit rĂ©el qui s’est Ă©tabli dans la sociĂ©tĂ© la lutte des classes entre la classe bourgeoise et la classe prolĂ©tarienne. A l’origine, l’Etat est nĂ© du besoin de limiter cette lutte. Mais parce qu’il a Ă©tĂ© créé par la classe dominante, l’Etat est devenu un pouvoir Ă©conomique qui s’est octroyĂ© le pouvoir politique pour se maintenir dans son pouvoir dirigeant. L’Etat serait l’incarnation du pouvoir des plus puissants pour se maintenir comme puissants et opprimer encore davantage les classes opprimĂ©es sous son pouvoir. Tenons pour exemples l’AntiquitĂ© le pouvoir politique appartenait aux maĂźtres face aux esclaves, puis dans la pĂ©riode fĂ©odale ce pouvoir fut aux mains des seigneurs face aux serfs, et maintenant ce pouvoir est dĂ©tenu par la classe bourgeoise face au prolĂ©tariat. L’Etat n’est donc pas le garant de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral mais l’instrument de l’intĂ©rĂȘt particulier de la classe dominante. L’Etat n’est pas sĂ©parĂ© de la sociĂ©tĂ©, il est plutĂŽt partie prenante des conflits sociaux et il est au service de l’oppresseur pour maintenir son pouvoir sur l’oppressĂ©. Transition Un problĂšme apparait alors si l’Etat est un instrument politique au service d’une minoritĂ© dominante, il peut rapidement devenir le pouvoir d’un seul homme. Si la dĂ©mocratie repose sur l’idĂ©e d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et si cet intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral se retrouve dans les mains d’un seul homme qui prĂŽne son intĂ©rĂȘt particulier, l’Etat peut devenir totalitariste. Cependant le totalitarisme n’est pas le seul apanage d’un despote, un Etat providence peut devenir un Etat totalitaire. DĂšs lors, pour Ă©viter cette dĂ©rive ne peut-on pas penser la sociĂ©tĂ© sans pouvoir Ă©tatique ? La question de l’Etat et ses dĂ©rives totalitaristes Texte de Clastres La sociĂ©tĂ© contre l’Etat » L’Etat est-il vraiment nĂ©cessaire, peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans Etat ? Selon Clastres Les sociĂ©tĂ©s primitives sont des sociĂ©tĂ©s sans Etat. On pense que ce manque signifie une incomplĂ©tude, qu’une sociĂ©tĂ© sans Etat est une sociĂ©tĂ© inaboutie et que ces sociĂ©tĂ©s ne seraient pas totalement civilisĂ©es. Or, cette pensĂ©e fait preuve d’ethnocentrisme qui signifie lire une sociĂ©tĂ© Ă  partir des valeurs qui rĂ©gissent celle Ă  laquelle j’appartiens et qui en diffĂšrent. C’est considĂ©rer une culture particuliĂšre comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence universelle. Inconsciemment je pense ces sociĂ©tĂ©s Ă  l’aune de mes valeurs et je pose l’Etat comme la finalitĂ© de toutes les sociĂ©tĂ©s. Je pense alors les sociĂ©tĂ©s primitives comme Ă©tant anachroniques ». Autre erreur de l’ethnocentrisme penser que l’histoire suit un sens unique, qu’elle ne peut suivre une multitude de directions et de choix diffĂ©rents. C’est penser qu’il n’y a qu’une seule direction et qu’un sens Ă  l’histoire. Ce qui est une erreur, un prĂ©jugĂ©. L’état d’une civilisation n’est pas nouĂ© Ă  la crĂ©ation de l’Etat une sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre civilisĂ©e » sans Etat et une sociĂ©tĂ© avec Etat peut ĂȘtre barbare ». Transition L’Etat n’est pas une fin en soi, il n’est pas nĂ©cessairement le but et la finalitĂ© d’une sociĂ©tĂ©. Certaines sociĂ©tĂ©s se rĂ©gulent sans l’autoritĂ© d’un pouvoir Ă©tatique. Or, si l’Etat n’est pas une fin en soi, alors c’est qu’il n’est qu’un moyen, un instrument. Et s’il est un instrument, il peut aussi ĂȘtre instrumentalisĂ©, utilisĂ© pour le bien ou pour le mal. Ainsi, mĂȘme un Etat qui se veut juste » parce qu’à la recherche du bonheur et du bien de tous peut s’avĂ©rer dangereux, crĂ©ant un despotisme de l’égalitarisme. Texte de Tocqueville De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique » La dĂ©mocratie et son souci Ă©galitaire peuvent conduire paradoxalement au totalitarisme et Ă  la limitation de la libertĂ© individuelle par la destruction du libre arbitre. La trop grande uniformitĂ© nĂ©e de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale peut engendrer un endormissement de l’individualitĂ© du sujet et le transformer en bĂȘte de troupeau. Cet Etat providence il ne brise pas les volontĂ©s, il les ramollit ». Il rĂ©duit enfin chaque nation Ă  n’ĂȘtre plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger ». Une prise en charge totale de l’homme par l’Etat implique un abĂȘtissement, une dĂ©responsabilisation. Sous couvert de faire le bonheur de tous, cet Etat providence engendre une uniformisation des hommes qui se rĂ©duisent en une masse anonyme, indistincte et qui tue l’originalitĂ©, la particularitĂ© de chacun. Cet Etat providence peut ainsi engendrer le malheur de chacun sous couvert de vouloir faire le bonheur de tous et finalement crĂ©e une sociĂ©tĂ© amorphe, homogĂšne, incapable de penser et de crĂ©er de maniĂšre autonome et inventive. Ce que l’Etat providence peut engendrer un despotisme d’un genre nouveau, la volontĂ© d’une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire, une nouvelle forme d’oppression qui conduit Ă  une sociĂ©tĂ© Ă©galitariste, massifiĂ©e, lĂ©thargique, uniformisĂ©e. Transition La dĂ©mocratie, lorsqu’elle se fait Etat providence peut ainsi aboutir Ă  ce contre quoi elle a toujours prĂ©tendu lutter le despotisme par l’égalitarisme. L’usage de la propagande, de l’endoctrinement au profit d’un Etat viciĂ© qui instrumentalise le peuple et qui finit par user de la terreur pour le soumettre le mal collectif sous couvert du bien gĂ©nĂ©ral. Texte de H. Arendt Des origines du totalitarisme » Seuls les sujets incultes ou les Ă©lites sont attirĂ©s par le totalitarisme l’élite parce qu’elle veut ĂȘtre Ă  sa tĂȘte, le peuple parce qu’il est vu comme une masse indiffĂ©renciĂ©e. DĂ©finition du totalitarisme Etat qui rassemble la totalitĂ© des pouvoirs dans les mains d’un seul parti qui n’accepte aucune opposition, aucune rĂ©sistance, aucun autre pouvoir et qui tend Ă  confisquer la totalitĂ© des activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© qu’il domine. Dans la dĂ©mocratie, le pouvoir totalitaire est limitĂ© par la loi, la libertĂ© de paroles et d’opinions ce pouvoir contre balance celui effectuĂ© par la propagande mise en place par un pouvoir totalitaire naissant. DĂ©finition de dĂ©mocratie » doctrine dans laquelle la souverainetĂ© doit appartenir Ă  l’ensemble des citoyens il s’agit souvent d’une RĂ©publique. Le totalitarisme en place remplace la propagande par l’endoctrinement. La propagande permettait de propager des idĂ©es, l’endoctrinement cherche Ă  convaincre le peuple pour qu’il adhĂšre aux idĂ©es propagĂ©es. Le totalitarisme est insidieux il utilise ce qui Ă©tait tu Ă  l’opinion donc ce que le peuple ignorait en lui faisant croire que ce qui Ă©tait tu l’était par la volontĂ© de dissimuler la corruption. Le totalitarisme fabrique des contre-vĂ©ritĂ©s qu’il prĂ©sente comme des rĂ©vĂ©lations au peuple. Cf le film Le dictateur » de C. Chaplin. Transition Les rĂšgles de l’art de gouverner dĂ©coulent toujours du phĂ©nomĂšne suivant tout pouvoir s’efforce de se maintenir, l’Etat ne cherche que sa propre conservation contre tout danger extĂ©rieur. La politique doit rester en prise directe avec les rĂ©alitĂ©s du monde qu’elle gouverne. La question relative Ă  l’art de gouverner se pose avec Machiavel. Il ne se pose pas la question de la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir politique mais celle du comment maintenir une stabilitĂ© politique. Machiavel Le Prince ou l’art de gouverner La question de Machiavel celle de l’art de gouverner pour se maintenir au pouvoir, le Prince doit-il se faire aimer ou se faire craindre ? Le but du Prince se conserver. Selon Machiavel, les hommes sont Ă©goĂŻstes, il en va de mĂȘme pour le Prince. En premier, il promet, puis il fait face aux rĂ©alitĂ©s. Le but du Prince la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ© pour se maintenir au pouvoir. Et pour cela, il doit se faire craindre. L’art de gouverner se faire aimer ou se faire craindre ? Pour ĂȘtre aimĂ©, il faut non pas ĂȘtre liĂ© par de l’affect mais par des intĂ©rĂȘts communs avec ses sujets. Mais un risque menace une relation fondĂ©e sur l’intĂ©rĂȘt est par dĂ©finition instable car les intĂ©rĂȘts peuvent changer et alors le lien entre le Prince et ses sujets se fragilise et peut se dĂ©truire. Dans une telle relation, le Prince est dĂ©pendant et donc fragilisĂ©. Il faut donc davantage se faire craindre car ainsi le prince crĂ©e une situation dans laquelle il est le seul maĂźtre du dĂ©but Ă  la fin. Ne se fondant que sur lui, son autoconservation est assurĂ©e. Mais cette crainte ne doit pas aller jusqu’à la terreur et la haine sinon il y a risque d’alliance subversives, risque de rassemblement des sujets qui voudraient Ă©liminer le prince. La crainte est donc nĂ©cessaire dans l’art de gouverner et le pouvoir n’est sĂ»r que s’il est reconnu par les sujets et que le prince incarne l’image du pouvoir Pour bien connaitre la nature des peuples il faut ĂȘtre prince, et pour celle des princes, ĂȘtre populaire ». Le prince doit donc ĂȘtre modĂ©rĂ©, il doit rassembler, unifier et s’il utilise parfois des moyens cruels, l’usage qu’il fait de la cruautĂ© doit toujours ĂȘtre inscrit dans une finalitĂ© qui vient la justifier comme un mal nĂ©cessaire pour un bien politique. Transition L’art de gouverner implique le sens de la stratĂ©gie et cette stratĂ©gie reste au service de la volontĂ© de l’Etat de se maintenir comme pouvoir l’Etat ne chercherait-il pas que sa propre autoconservation ? L’abus de pouvoir de l’Etat, la mise sous tutelle de l’individu par le pouvoir Ă©tatique peut permettre une interrogation quant Ă  la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme de l’Etat. L’autoritĂ© politique peut en effet ĂȘtre lue comme paternaliste, tendant Ă  infantiliser l’individu qui voit son individualitĂ© castrĂ©e. Cette remise en question du pouvoir Ă©tatique quant Ă  sa lĂ©gitimitĂ© se trouve interrogĂ©e par la pensĂ©e anarchiste. On note deux branches de la pensĂ©e anarchiste celle collectiviste, avec Bakounine, celle individualiste avec Stirner. Ni Dieu ni maĂźtre » L’anarchisme individualiste. Anarchisme » absence d’ordre ne signifie pas le dĂ©sordre mais ce qui ne rĂ©pond Ă  aucun ordre ce qui ne rĂ©pond que de soi par soi et pour soi et qui se sait ĂȘtre responsable de ses actes. De fait, la pensĂ©e anarchiste ne peut reconnaitre la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir Ă©tatique car l’Etat signifie une prise en charge autoritaire et instrumentalisĂ©e de la libertĂ© du sujet un assujettissement pour le profit de quelques-uns qui s’octroient des droits sur tous. Bakounine Etat veut dire domination, et toute domination suppose l’assujettissement des masses et par consĂ©quent leur exploitation au profit d’une minoritĂ© gouvernante quelconque ». Voyons maintenant si cette thĂ©ologie politique, de mĂȘme que la thĂ©ologie religieuse, ne cachent pas sous de trĂšs belles et poĂ©tiques apparences, des rĂ©alitĂ©s trĂšs communes et trĂšs sales ». Toute thĂ©orie consĂ©quente et sincĂšre de l’Etat est essentiellement fondĂ©e sur le principe de l’autoritĂ©, c’est-Ă -dire sur cette idĂ©e Ă©minemment thĂ©ologique, mĂ©taphysique, politique, que les masses, toujours incapables de se gouverner, devront subir en tout temps le joug bienfaisant d’une sagesse et d’une justice qui, d’une maniĂšre ou d’une autre, leur seront imposĂ©es d’en haut ». Selon la pensĂ©e anarchiste collectiviste, l’homme a une tendance naturelle Ă  se rapprocher des autres hommes. Il est un ĂȘtre rationnel qui s’unit aux autres hommes suivant les affects et les centres d’intĂ©rĂȘt. Et il est suffisamment adulte et responsable pour savoir ce qu’il a Ă  faire sans qu’une autoritĂ© ne vienne le lui dire. Il n’a donc pas besoin de l’Etat. L’Etat ne fait que se servir lui-mĂȘme
 Transition Mais la volontĂ© de se libĂ©rer de toute tutelle peut se prolonger jusqu’à l’affirmation radicale et dĂ©finitive de l’individualitĂ© irrĂ©ductible du sujet qui reconnait son identitĂ© comme stricte propriĂ©tĂ©, par essence unique et inaliĂ©nable. Prenant en compte la nature essentiellement Ă©gotiste de l’homme, et donc, par nature, incompatible avec toute idĂ©e de collectivitĂ©, de sociabilitĂ©, la nĂ©gation de l’Etat peut logiquement aboutir Ă  la non reconnaissance de tout ce qui fonde la sociĂ©tĂ© et peut mĂȘme prĂ©senter la sociĂ©tĂ© contre-nature. L’Etat, la sociĂ©tĂ©, sont-ils l’aboutissement de la nature rationnelle de l’homme ou le produit d’une dĂ©naturation de la fondamentale libertĂ© naturelle de celui-ci ? RĂ©alisation ou domestication ? Anarchisme individualiste Stirner L’unique et sa propriĂ©tĂ© » Ne reconnaitre aucun devoir, c’est-Ă -dire ne pas me lier et ne pas me regarder comme liĂ©. Si je n’ai pas de devoir, je ne connais pas non plus de loi
 » Stirner La volontĂ© individuelle et l’Etat sont des puissances ennemies, entre lesquelles aucune paix Ă©ternelle » n’est possible. Tant que l’Etat se maintient, il proclame que la libertĂ© individuelle, son Ă©ternel adversaire, est dĂ©raisonnable, mauvaise
 Et la volontĂ© individuelle se laisse convaincre, ce qui prouve qu’elle l’est en effet elle n’a pas encore pris possession d’elle-mĂȘme, ni pris conscience de sa valeur, aussi est-elle encore incomplĂšte, mallĂ©able ». L’abolition de l’Etat dans ce qui le fonde procĂšde d’un retour Ă  l’individualitĂ©, au risque du soi. Mais ce risque prĂ©sente aussi une autre lecture de l’homme, Ă  savoir celle qui le comprend comme essentiellement unique et qui doit portĂ©e cette unicitĂ© par-delĂ  le Bien et le Mal. Conclusion L’Etat en peut pas ĂȘtre un degrĂ© de civilisation par-delĂ  ou grĂące Ă  l’absence de l’Etat, les sociĂ©tĂ©s primitives rĂ©pondent de structures sociales dĂ©veloppĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es, de rites Ă©laborĂ©s
ParallĂšlement, certains Etats celui d’Hitler
 ont engendrĂ© une rationalisation industrielle » du mal. En ce sens, l’Etat ne peut plus ĂȘtre lu comme l’aboutissement le plus accompli de la Raison. L’Etat apparait comme un instrument politique Ă  double tranchant ; il sĂ©curise en mĂȘme temps qu’il soumet, il rationalise la pluralitĂ© des identitĂ©s en mĂȘme temps qu’il limite la diversitĂ© des individualitĂ©s. Sa difficultĂ© consiste Ă  trouver la juste mesure quant Ă  l’exercice du pouvoir qu’il incarne. Cet Ă©quilibre est prĂ©caire et demande de l’attention de la part du citoyen qui doit demeurer vigilant quant aux dĂ©rives possibles et Ă  l’abus de pouvoir. Equilibre prĂ©caire aux mains d’un seul homme ou d’un pouvoir totalitaire, l’Etat peut devenir ce qui dĂ©shumanise
Nous partirons de la dĂ©finition classique de l’Etat entendu comme Etat-nation, tel qu’il s’est construit depuis le XIXĂšme siĂšcle, c’est-Ă -dire l’adĂ©quation d’une nation, d’un territoire, et d’une organisation politique dĂ©terminĂ©e. Les autres conceptions de l'Etat Des souverainistes aux fĂ©dĂ©ralistes, faisons un tour d'horizon des conceptions de l'Etat, et de l'Etat au sein de l'Europe. L'Etat-nation structure politique indĂ©passable de la modernitĂ© politique Approche naturaliste Hegel,La philosophie de l'Histoire l’Etat est l’étape ultime de l’histoire, la fin de l’histoire. L’incarnation de la raison universelle, le stade dernier de l’évolution des sociĂ©tĂ©s. L’Etat seul peut incarner l’Universel, le dĂ©passement des intĂ©rĂȘts particuliers. Le vingtiĂšme siĂšcle semble, Ă  priori, lui donner raison vu la dĂ©multiplication du nombre d’Etats dans le monde chute du bloc communiste, partition de l’ex-Yougoslavie, la dĂ©colonisation, 
. Approche contractualiste Hobbes, Le Leviathan l’Etat rĂ©sulte du pacte passĂ© entre les membres d’une sociĂ©tĂ© et le LĂ©viathan en Ă©change de la sĂ©curitĂ©, il accepte d’abandonner leur libertĂ© naturelle. Chez Hobbes, la souverainetĂ© de l’Etat est absolue, indivisible dans cette perspective, le remplacement de l’Etat correspond au retour Ă  l’état de nature, sauvage et violent. Remplacement comme rĂ©gression rĂ©ponse possible car il s’agit d’un contrat, par nature rĂ©vocable, mais pas nĂ©cessaire. Le Souverainisme seul l'Etat est garant de la cohĂ©sion d’un territoire et de celle de l’identitĂ© principe hĂ©gĂ©lien pour se poser, il faut s’opposer. Ainsi, les frontiĂšres sont, constituent un critĂšre de reconnaissance. La collectivitĂ©, pour s’affirmer comme nation, doit se reconnaĂźtre dans une entitĂ© politique qui lui correspond. Tout dĂ©passement de l’Etat entraĂźne une dissolution des identitĂ©s, un vide moral, une perte de repĂšres. Les philosophes et la critique radicale de l'Etat Pour les autres courants de pensĂ©e, l'Etat est, comme Nietzsche l'affirmait, le “plus froid des monstres froids”, l'institution Ă  abattre Communisme Marx, Engels l'Etat est l’instrument de la classe bourgeoise, la structure qui masque la domination du capital sur le prolĂ©tariat. Philosophie de l’histoire historicisme DĂ©pĂ©rissement de l’Etat est liĂ© au destin de l’histoire. Anarchisme Bakounine autogestion des individus, toute structure transcendante est forcĂ©ment synonyme d’oppression, de violence. Libertarianisme Rothbard Etat est une association de malfaiteurs qui extorquent illĂ©gitimement les propriĂ©tĂ©s individuelles. Seule l’organisation par les individus, sans autoritĂ© supĂ©rieure, crĂ©ent une sociĂ©tĂ© optimale. RĂšgne de l’économie, engloutissement du politique dans l’économie. FĂ©dĂ©ralisme ls Etats doivent se dissoudre dans des entitĂ©s plus grandes, voire une seule et mĂȘme entitĂ©. Il s'agit de l'horizon d'un gouvernement mondial tradition instaurĂ©e par l’abbĂ© de Saint-Pierre. David Held dans l'ouvrage Democracy and the global order dĂ©fend la thĂšse d’un Etat mondial, fondĂ© sur une conscience cosmopolite. Chacun est inclut dans la communautĂ© mondiale comme citoyen. Les institutions sont supra-nationales Parlement mondial, cour pĂ©nale internationale permanente, conseil de sĂ©curitĂ© disposant d’un pouvoir exĂ©cutif. Une troisiĂšme voie pour l'Etat Une troisiĂšme voie, entre disparition de l'Etat et son renforcement, a Ă©tĂ© dĂ©fini par Habermas. Cette position mĂ©diane essaie de concilier, dans une approche volontariste, la nĂ©cessitĂ© de l’existence de l’Etat-nation et son dĂ©passement. Dans AprĂšs l’Etat-nation, Habermas dĂ©fend l’idĂ©e selon laquelle la mondialisation Ă©conomique, c’est-Ă -dire la trans-nationalitĂ© des flux Ă©conomiques, rend les frontiĂšres poreuses mais sur la question des frontiĂšres, on peut Ă©galement penser Ă  l’internationalisation des risques Ă©cologiques Tchernobyl, les marĂ©es noires, la grippe aviaire, 
 rĂ©duit la capacitĂ© d’action des Etat-nations, remet en cause leur souverainetĂ©, de telle sorte qu’ils ne peuvent plus assurer les fonctions de protection, de redistribution des ressources, bref les fonctions de rĂ©gulation intĂ©rieure qu’ils remplissaient autrefois. Autrement dit, l’Etat-nation, comme sociĂ©tĂ© capable d’agir sur elle-mĂȘme, qui s’auto-gĂšre de maniĂšre endogĂšne, n’existe plus que partiellement. C’est pourquoi, il faut, selon Habermas, rĂ©injecter du politique, ne pas laisser tout le champ social ĂȘtre rĂ©gulĂ© par l’élĂ©ment Ă©conomique bref, il faut rĂ©assujettir l’économie au politique, domestiquer l’économie, renverser le primat de l’argent sur le pouvoir politique ; Mais pour cela, les Etat-nations ne sont pas assez puissants pour rĂ©sister seuls Ă  la pression de la mondialisation. Les Etat-nations doivent transfĂ©rer des compĂ©tences Ă  un niveau supranational. L’Europe prĂ©figure ainsi cette figure de l’Etat postnational, seul capable d’assurer Ă  la fois la justice sociale et l’efficacitĂ© marchande. Cependant, dans l’horizon postnational, il faut que les institutions politiques se fondent sur une lĂ©gitimitĂ© comment concevoir une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique des dĂ©cisions prises au-delĂ  de l’organisation Ă©tatique crĂ©ation d’espaces publics transnationaux. Conclusion Ainsi, paradoxalement, c’est le dĂ©passement de l’Etat-nation par la construction d’entitĂ©s politiques plus vastes qui permet la conservation des Etat-nations car d’un cĂŽtĂ©, l’Etat-nation n’est pas assez fort pour se porter Ă  la hauteur de l’économie mondialisĂ©e et endiguer seul les effets pervers des marchĂ©s, mais d’un autre cĂŽtĂ©, l’Etat-nation est insubstituable dans son rĂŽle de maintien, de catalyseur de l’identitĂ© collective. 1essentiel, indispensable. 2 obligatoire, inĂ©luctable. 3 qui ne peut pas ne pas ĂȘtre. 4 qui dĂ©coule de la logique. nm. 5 ce qui est indispensable Ă  la vie. 6 ce qui est important pour arriver Ă  un rĂ©sultat. 7 coffret rempli d'objets destinĂ©s Ă  une utilisation prĂ©cise ("nĂ©cessaire de toilette") 8 ensemble des fournitures scolaires. LE GRAND ANGLE DIPLO - Cette semaine, une dizaine d’ONG françaises et Ă©trangĂšres ont exigĂ© du gouvernement qu’il cesse toute livraison d’armes Ă  l’Arabie saoudite ou aux Emirats arabes unis. Sur ce sujet Ă  la fois tragique et controversĂ©, la chronique, comme chaque samedi matin Ă  7h15 sur Europe1, du rĂ©dacteur-en-chef international du JDD, François ces ONG, il y a les plus grandes comme Amnesty ou Human Rights Watch mais aussi bien d’autres qui sont actives et indispensables auprĂšs des victimes du conflit au YĂ©men oĂč au moins personnes sont mortes au sein de la population civile depuis 4 ans. Dans ce genre de dĂ©bat sur les ventes d’armes, il faut bien reconnaĂźtre que tout est devenu de plus en plus binaire. Que des dĂ©mocraties comme la France vendent des armes Ă  des pays qui ne le sont pas, comme l’Arabie saoudite et les Emirats, voilĂ  qui parait pour certains dĂ©jĂ  contestable. Mais si en plus ces mĂȘmes pays s’engagent dans des conflits qui causent de nombreuses victimes civiles et voilĂ  la France carrĂ©ment accusĂ©e de complicitĂ© de crimes de aussi - Armes françaises au YĂ©men ce que rĂ©vĂšle une note militaire et pourquoi elle contredit la position de ParisOr, la note de la Direction du renseignement militaire Ă  laquelle se rĂ©fĂšrent les ONG, et qui a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©ment rĂ©clamĂ©e par le pouvoir exĂ©cutif pour pouvoir Ă©valuer la situation, Ă©voque un risque. Un risque calculĂ© que l’une des trois batteries de canons Caesar postĂ©s cĂŽtĂ© saoudien, ne finisse par tirer un obus qui toucherait des civils. Jusqu’à prĂ©sent, et les ONG le savent, les Houthis que combattent la coalition arabe n’ont jamais apportĂ© le moindre dĂ©but de preuve qu’un obus ou une bombe de fabrication française aient tuĂ© des civils yĂ©mĂ©nites. L’inverse en revanche est prouvĂ©. Les Nations Unis ont rĂ©vĂ©lĂ© que des missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s par les miliciens Houthis sur leurs adversaires et en zone d’habitation civile. Est-ce que cela rĂ©sout le problĂšme posĂ©, les questions Ă©thiques? abandonner ce secteur stratĂ©gique?Mais pour illustrer la complexitĂ© de ce dossier des ventes d’armes, il faut rappeler des vĂ©ritĂ©s qui font parfois mal Ă  entendre. D’abord, la France est, selon les annĂ©es, l’un des trois premiers exportateurs d’armes dans le monde. Ensuite, elle s’efforce de livrer Ă  des pays qui ne sont pas en guerre mais qui pourraient bien s’y retrouver confrontĂ©s. Tertio, et cette notion suscite souvent de l’indignation, mais si la France cessait de produire ou d’exporter, d’autres le feraient Ă  sa place Ă  commencer par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Est-ce que ce secteur Ă©conomique, industriel et stratĂ©gique doit leur ĂȘtre abandonnĂ©?"On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux"Et puis, il y a le modĂšle Ă©conomique de l’industrie de l’armement. On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux. Idem pour les rĂ©sultats Ă  l’exportation, ce qui permet de rééquilibrer un commerce extĂ©rieur structurellement dĂ©ficitaire. Sans oublier la recherche et le dĂ©veloppement qui, comme chacun le sait, a d’infinies rĂ©percussions sur les inventions et les technologies dans le domaine civil et la consommation courante. Est-ce nĂ©gligeable?Un dĂ©bat paradoxalC’est tout le paradoxe du dĂ©bat public sur ce sujet. D’un cĂŽtĂ©, tout le monde est d’accord pour dire que la guerre est une chose atroce qu’il faut Ă©viter Ă  tout prix et c’est pour cela que la diplomatie existe. De l’autre, l’armĂ©e française, est plĂ©biscitĂ©e en tant qu’institution et pour son courage dans les opĂ©rations extĂ©rieures. Or, ses Ă©quipements ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s que s’ils sont Ă©galement vendus Ă  l’export. Le problĂšme, c’est qu’une fois que le conflit est lĂ , il y a au moins trois options La neutralitĂ© diplomatique, c’est le cas de la Suisse, qui soit dit en passant est le 11e exportateur mondial ;l’engagement aux cĂŽtĂ©s de l’un des belligĂ©rants, ce n’est pas le cas de la France au YĂ©men, mĂȘme si une partie des armes vendues avant le conflit sont aujourd’hui utilisĂ©es par les saoudiens et les Ă©miriens ;ou la volontĂ© de jouer un rĂŽle dans une zone stratĂ©gique pour l’ le Moyen Orient et le Golfe restent, pour l’Europe, notre sud et notre accĂšs Ă  l’Asie. Bref, les diplomates et les militaires français, quels que soient nos gouvernements, rappellent une chose que l’on doit prendre en considĂ©ration au mĂȘme titre que ce qu’énoncent, et c’est leur devoir, les ONG la paix chez soi se construit par la dĂ©fense, celle-ci n’est viable que si elle innove et exporte. Ensuite, il est vrai qu’on peut choisir ses clients ou rompre ses contrats et ses alliances. Mais dans ce cas, c’est sa propre crĂ©dibilitĂ© et sa signature que l’on met en doute. Ce qui, pour une France qui veut rester puissance, mĂȘme moyenne, est un vrai dĂ©fi.
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Le 1er fĂ©vrier 2016, le gouvernement du Gabon a dĂ©cidĂ© de l’arrĂȘt de la subvention des hydrocarbures raffinĂ©s hors pĂ©trole lampant et gaz butane avec mise en application immĂ©diate. Diversement apprĂ©ciĂ©e par l’opinion, la suppression de la pĂ©rĂ©quation qu’assurait l’Etat sur les produits pĂ©troliers raffinĂ©s est pourtant un mal nĂ©cessaire pour l’économie gabonaise. Dans un contexte de prix bas sur les marchĂ©s pĂ©troliers, cette dĂ©cision Ă©tait devenue indispensable tout comme l’est la mise en Ɠuvre d’une reforme la dĂ©pense publique. Notre analyse. Une subvention onĂ©reuse et Ă  l’efficacitĂ© sociale limitĂ©e Comme de nombreux pays pĂ©troliers, le Gabon avait instituĂ© une subvention sur le prix du carburant servi Ă  la pompe. Dans les faits, cette subvention se traduisait par un blocage des prix des produits pĂ©troliers dans le rĂ©seau des distributeurs. Le diffĂ©rentiel de prix est reversĂ© par l’état sous la forme d’une subvention. Ainsi, sur la base des donnĂ©es du FMI*, les subventions des hydrocarbures reprĂ©sentait-elle 20 milliards FCFA en 2009 soit Ă  peine des ressources propres de l’Etat. Entre 2010 et 2013, le poids de cette subvention sur le budget de l’Etat s’est considĂ©rablement accru. Elle est ainsi passĂ©e de 40 milliards FCFA en 2010 Ă  230 milliards FCFA 2012 puis 220 milliards FCFA en 2013 oĂč elle absorbait des ressources propres de l’Etat. Bien qu’ayant baissĂ©e Ă  125 milliards FCFA en 2014 sous l’effet de la suppression partielle de la subvention au gasoil industriel, la partie que l’Etat a continuĂ© de subventionner a quand mĂȘme absorbĂ© prĂšs de 5% des ressources propres du Gabon. Montant des subventions aux hydrocarbures raffinĂ©s au Gabon Le FMI qui conseille au Gabon la suppression de cette subvention depuis 2010 constatait dans son rapport No. 13/55** que l’efficacitĂ© sociale de cette subvention Ă©tait limitĂ©e. S’appuyant sur une Ă©tude de Leigh et al. de 2006, le Fonds constatait que la subvention du pĂ©trole lampant et du gaz butane touchait effectivement les couches sociales les plus dĂ©favorisĂ©es puisque ces 2 produits constituent entre et des 10% les plus pauvres du pays contre environ 0% des 10% les plus riches. Mais Ă  l’inverse, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la subvention sur le carburant de transport essence et diesel Ă©tait plus favorable aux plus aisĂ©s. En effet des dĂ©penses des 10% les plus riches du pays sont consacrĂ©es Ă  l’achat de carburant de transport contre un pourcentage quasi-nul pour les 10% les plus pauvres. Ainsi donc le FMI a-t-il calculĂ© que la subvention des hydrocarbures profitaient bien plus aux plus aisĂ©s qu’aux plus pauvres puisque ramenĂ©e Ă  chaque catĂ©gorie de population elle reprĂ©sentait 57 000 FCFA chez les plus riches et seulement 4 000 FCFA chez les plus pauvres sur une annĂ©e civile. Pour une maitrise de la dĂ©pense publique Pour ĂȘtre efficace dans la durĂ©e, la rĂ©forme de la dĂ©pense publique gabonaise ne doit pas se limiter Ă  la seule rĂ©forme des subventions aux hydrocarbures. Une rĂ©forme bien plus large est nĂ©cessaire pour rationaliser et rĂ©duire les charges publiques afin de dĂ©gager les Ă©conomies nĂ©cessaires pour amorcer une politique de relance Ă©conomique. En effet, Ă  l’analyse de la dĂ©pense publique en gĂ©nĂ©rale et des charges de fonctionnement en particulier, on observe une explosion des dĂ©penses de fonctionnement au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. L’évolution des dĂ©penses de personnel entre 2007 et 2016 dans les diffĂ©rentes lois de finances permettent de l’illustrer. Ainsi entre 2007 et 2016, les dĂ©penses de personnel ont cru de 144% passant de 300 milliards Ă  732 milliards FCFA. Alors qu’elles n’absorbaient que 19% des ressources propres de l’Etat en 2007, les seules charges du personnel salaires et primes notamment ont cannibalisĂ© 40% des ressources propres en 2015. Evolution des dĂ©penses de personnel public du Gabon entre 2007 et 2016 L’hypertrophie de la fonction publique gabonaise, le volume des dĂ©penses de fonctionnement et les charges liĂ©es aux subventions des hydrocarbures raffinĂ©s diminuent d’autant les dĂ©penses liĂ©es aux investissements structurants et/ou productifs. C’est particuliĂšrement vrai pendant cette pĂ©riode oĂč la baisse des prix du pĂ©trole entraine une baisse des ressources publiques. De fait, la prĂ©conisation du FMI Ă  l’Etat gabonais, telle que publiĂ©e dans son rapport de mai 2011 Ă  l’issue des consultations de 2010 au titre de l’article IV trouve aujourd’hui tout son sens Il convient d’agir essentiellement sur les dĂ©penses, en maĂźtrisant l’augmentation rapide de la masse salariale et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, qui sont coĂ»teuses. Le Gabon qui n’a pas tenu compte de ce conseil pendant 5 ans semble s’y ĂȘtre rĂ©solu sous l’effet d’une conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable. Mays Mouissi * DonnĂ©es issues du rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 page 46 ** Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 page 45 Sources principales – Lois de finances du Gabon 2007 Ă  2016 – Rapport du FMI No. 11/97 de mai 2011 – Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 – Rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 [wysija_form id= »1″]

Linstauration d’un Etat semble donc ĂȘtre une Ă©tape indispensable Ă  l’évolution de toute sociĂ©tĂ©, ce qui est confirmĂ© par les utopies que constituent les sociĂ©tĂ©s sans Etat. En
Machiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cƓur de la pensĂ©e de Machiavel qu’est-ce qu’un bon chef d’état ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup d’oeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă  qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. D’emblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de l’état ne doit pas obĂ©ir Ă  une morale fixe, mais s’adapter aux circonstances, ce qu’il appelle la fortune ”fortuna”, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de l’état doive ĂȘtre immoral, mais qu’il peut s’affranchir de la morale si c’est nĂ©cessaire. C’est ce qu’aujourd’hui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de l’état doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă  moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă  cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de l’état est un personnage public, il est sans cesse “en vue“d'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou “mĂ©diacratie”. C’est pour cette raison qu’il doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s qu’il ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă  quel point ceci est moderne. Aujourd’hui, ce sont les conseillers en communication “spin doctors” qui gĂšrent l’image des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de l’état doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă  leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de l’état n’a qu’un seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ  aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du “bon” chef de l’état, c’est la “VIRTU”, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi l’image, de l’avenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit 
 Cours8 : l'Etat est-il un mal nĂ©cessaire ? Schopenhauer, Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation. Q de la sociabilitĂ© : si pas sociabilitĂ© Etat = instrument + si sociabilitĂ© Etat sert Ă  rien OU = concrĂ©tisation de idĂ©e de la disposition naturelle.
Imprimer Chantal JOUANNO, SĂ©natrice de Paris Prostitution, mal nĂ©cessaire ? Mythe du plus vieux mĂ©tier du monde ? RĂ©alitĂ© consubstantielle Ă  toute sociĂ©tĂ© ? Le tabou du sujet recouvre cette vision erronĂ©e de la prostitution qui tend Ă  perdurer dans notre sociĂ©tĂ© derriĂšre des artefacts de libertĂ© et du droit Ă  disposer de son propre corps... L'Ă©tat de notre droit n'a pas encore connu d'avancĂ©es majeures dĂ©passant ce dĂ©bat dĂ©suet. La principale question qu'il nous faut nous poser est celle de l'existence mĂȘme de la prostitution, de son origine et de son existence sociale ; il n'y aura point d'avancĂ©e sans une rĂ©flexion majeure sur ce thĂšme, relançant ainsi le dĂ©bat sur la pĂ©nalisation des clients. La commission des affaires sociales du SĂ©nat m'a chargĂ©e avec mon collĂšgue SĂ©nateur, Jean-Pierre Godefroy, de mener un travail d'analyse des enjeux sociaux de la prostitution qui permettra de nourrir notre rĂ©flexion de LĂ©gislateur sur cet Ă©ternel dĂ©bat. Je souhaite que nous ayons dans le cadre de cette mission l'ambition de rĂ©pondre Ă  la question centrale la prostitution est-elle inĂ©luctable ? ». Nous devons Ă©tudier notamment les facteurs d'entrĂ©e et de maintien dans la prostitution et les outils de rĂ©insertion sociale permettant d'en sortir. Nous nous attacherons Ă  dĂ©crire les motifs psychologiques et sociaux Ă  l'Ɠuvre derriĂšre la dĂ©marche des clients. Le terme prostitution » recouvre des rĂ©alitĂ©s contrastĂ©es et diverses, souvent mal connues et apprĂ©hendĂ©es. Nous voulons comprendre la situation particuliĂšre dans laquelle se trouvent certaines personnes prostituĂ©es, notamment les mineurs, les Ă©tudiants, les personnes ĂągĂ©es, les Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre et les transsexuels. Nous avons prĂ©vu de procĂ©der Ă  l'audition d'un grand nombre d'acteurs reprĂ©sentants d'associations, responsables politiques et administratifs, professionnels des secteurs de la santĂ© et du mĂ©dico-social, personnalitĂ©s qualifiĂ©es, etc. Ces auditions seront complĂ©tĂ©es par des dĂ©placements sur le terrain, en France et Ă  l'Ă©tranger. Qu'il me soit permis d'espĂ©rer que la rĂ©flexion que nous mĂšnerons au SĂ©nat permettra un cheminement de la pensĂ©e oĂč la prostituĂ©e puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une victime. Si il est bien une situation dans laquelle les femmes disposent le moins de leur corps, c'est dans la prostitution. La vision que les prostituĂ©es sont libres, si elle est sans aucun doute confortable, voire mĂȘme dĂ©culpabilisante pour notre sociĂ©tĂ©, n'en est pas moins fausse. La prostitution n'est ni un mĂ©tier, ni un mal nĂ©cessaire. C'est une atteinte Ă  la dignitĂ© humaine et c'est moins sous l'angle du moralisme que sous celui de l'Ă©galitĂ© que la question doit, Ă  mon sens, ĂȘtre traitĂ©e.
Un«mal» nĂ©cessaire Manon Cornellier 10 Il s'est dit ouvert aux suggestions de l'opposition, mais, Ă  l'entendre, on comprend que ce n'est pas lui qui va inviter les partis d'opposition Ă  L’État est-il un mal nĂ©cessaire ?", un vaste sujet qui sera le thĂšme du prochain atelier-philo animĂ© par Alban Collin. Dans chaque atelier organisĂ© par Ballade philosophique, Alban Collin permet aux participants d'engager un dialogue ouvert sur le sujet du jour. Cette semaine, c'est le rĂŽle de l'État qui sera examinĂ© Ă  la loupe. Chacun aimerait faire ce qui lui plaĂźt quand il en a envie mais, la plupart du temps il se heurte Ă  la loi qui rĂ©glemente, interdit et parfois punit. En prenant la peine d'y rĂ©flĂ©chir, chacun peut Ă©galement admettre que l'obĂ©issance aux lois est une nĂ©cessitĂ© pour Ă©viter l'anarchie qui ne manquerait pas de s'installer si les uns et les autres suivaient leurs propres impulsions. L'État, bien compris, est-il un bien nĂ©cessaire, dans la mesure oĂč il permet aux hommes de vivre en libertĂ© et de se conduire d'une maniĂšre digne de l'humanitĂ© ? À la Maison du Temps Libre, mercredi 18 janvier de 20 h Ă  21 h 30. Participation, autour d’une boisson chaude, 3 €. Renseignements au 06 08 84 16 99.

Alorsfaut­il en conclure que l'État est un mal en tant qu'il nous empĂȘche d'ĂȘtre libre, mais qu'il est un mal nĂ©cessaire, dont nous ne saurions nous dispenser si nous

Ilfaudra donc, dans un premier temps, s’interroger sur ce qui peut rendre la mise en place d’un Etat nĂ©cessaire ; puis, dans un second temps, nous verrons dans quelle mesure l’Etat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© d’un Etat sans mal, ou du moins d’un Etat pdfSujet 13 L’Etat est il un mal nĂ©cessaire Populaires. 235 tĂ©lĂ©chargements . TĂ©lĂ©charger . Sujets, Cours et Annales rĂ©cents. Chargement Sujet corrigĂ© et barĂšmes de Maths BAC D 2022 . CorrigĂ© et barĂšmes d'Anglais LV1 BAC A1 et A2 2022 . CorrigĂ© et barĂšme d'Anglais LV2 BAC A2 . Sujet d'Espagnol Langue Vivante 1 BAC A1 et A2 2022 . Sujet d'Allemand LEtat est il un mal nĂ©cessaire ? I /Les raisons de l’apparition de l’Etat Le rejet de l’aristocratie et le dĂ©sir de dĂ©mocratie L’apparition de l’individu grĂące Ă  la libertĂ© et
Ainsi la conclusion rĂ©cente, pour l’État français, du contrat Rafale avec l’Inde montre que ces offsets, ou contreparties modernes, peuvent prendre la forme de transferts d’activitĂ© industrielle ou de technologie, et surtout qu’ils jouent un rĂŽle stratĂ©gique dans les nĂ©gociations commerciales. Mal nĂ©cessaire ou opportunitĂ©s
Citationssur la violence est-elle un mal nécessaire? : C'est un genre de force, mais passionnée et qui vise à briser la résistance par la terreur. La violence définit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine. Et la loi des punitions est au contraire qu'elles soient entiÚrement purifiées de violence. - Alain.

Ilest dĂ©raisonnable de garder avec un tel niveau d’incertitude une institution qui pourrait ĂȘtre nĂ©faste et sous-optimale. Notre thĂšse dĂ©fend l’option rĂ©formiste expĂ©rimentaliste et la principale raison est la suivante : il faut rĂ©former les brevets pour des raisons Ă©pistĂ©miques car il s’est ajoutĂ© une difficultĂ© nouvelle : l’uniformisation. En effet, depuis la quasi

LÉtat est-il un mal nĂ©cessaire ? L’État a toujours jouĂ© un rĂŽle crucial dans l’histoire de l’homme, souvent au cˆ ur des dĂ©cisions, grĂące Ă  son rĂŽle politique et social. L’État se dĂ©finit par un ensemble d’administration, d’institutions qui rĂ©gulent la vie en sociĂ©tĂ© par l’instauration de lois pour permettre une cohabitation des hommes dans une mĂȘme yjtN.