Certes l'Etat est un bienfait pour les hommes mais il laisse apparaĂźtre des contradictions et peut ĂȘtre porteur du mal. En effet, l'Etat garantit le respect de l'Ă©galitĂ© et de la libertĂ© dans la dĂ©mocratie mais il demande en contre-partie un renoncement partiel Ă cette libertĂ© et l'obĂ©issance Ă une autoritĂ©.
N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă un choix de textes relatifs Ă cette problĂ©matique particuliĂšre. Avertissement Les textes proposĂ©s ici Ă©taient, pour beaucoup, susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s dans plusieurs problĂ©matiques. Nous avons cependant choisi de ne les faire apparaĂźtre qu'une seule fois, c'est pourquoi il ne faut pas hĂ©siter Ă explorer toutes les problĂ©matiques, afin de trouver un texte vous intĂ©ressant. I. Qu'est-ce que l'Ătat ? - L'Etat est-il l'objet essentiel de la thĂ©orie politique ? 2. L'essence de l'Etat 3. Etat et gouvernement II. Quelle est la fonction de l'Ătat ? Ă quoi sert l'Ătat ? - L'Ătat est-il un mal nĂ©cessaire ? - L'Etat est-il plus Ă craindre que l'absence d'Etat ? - Peut-on se passer de l'Ătat ? - Doit-on tout attendre de l'Ătat ? - Peut-on dire avec Hölderlin que Ce qui fait de l'Etat un enfer, c'est que l'homme a voulu en faire son paradis. » ? 1. Assurer le bien commun et en premier lieu la sĂ©curitĂ© des citoyens... - La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite de la souverainetĂ© de l'Etat ? - L'intĂ©rĂȘt de l'Etat coĂŻncide-t-il avec le bien commun ? - La raison d'ĂȘtre de l'Ătat est-elle de garantir la sĂ©curitĂ© du citoyen ? - Le rĂŽle de l'Etat est-il de faire rĂ©gner la justice ? - Peut-on concevoir la justice sans l'Etat ? - L'Etat a-t-il pour but de maintenir l'ordre ou d'Ă©tablir la justice ? - La justice ne relĂšve-t-elle que de l'Etat ? - L'Ătat doit-il viser le bonheur des individus ? III. L'individu, la sociĂ©tĂ©, le citoyen, dans leur rapport Ă l'Ătat 1. Le citoyen et l'Ătat Les dangers du despotisme - Faut-il distinguer le citoyen dans l'Etat et l'individu dans la sociĂ©tĂ© ? - L'Ătat doit-il Ă©duquer les citoyens ? - L'Etat a-t-il besoin de la mĂ©moire des citoyens - L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? - Est-il dans la nature de l'Etat de refuser les diffĂ©rences ? - L'Etat a-t-il, selon vous, un rĂŽle Ă jouer dans la vie privĂ©e ? - L'Etat peut-il assurer Ă la fois la libertĂ© et la sĂ©curitĂ© des individus ? - Peut-on reconnaĂźtre un droit de rĂ©volte contre l'Etat ? - L'Ătat est-il l'ami de tous en mĂȘme temps que l'ennemi de chacun ? 3. La sociĂ©tĂ© et l'Ătat - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'Ătat ? - Peut-on se passer de l'Ătat ? - Peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans Ătat ? - Peut-il y avoir une sociĂ©tĂ© sans Etat ? IV. Le pouvoir de l'Ătat et ses limites - Par quelles voies un Etat peut-il exercer sa souverainetĂ© ? - Ă quelles conditions le pouvoir de l'Etat est-il lĂ©gitime ? a. Nos devoirs envers l'Etat - Que devons-nous Ă l'Ătat ? 2. Les limites du pouvoir de l'Etat - Faut-il accorder le moins possible Ă l'Etat ? - Pour limiter le pouvoir de l'Etat, peut-on s'en remettre Ă l'Etat ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Pourquoi l'Ătat devrait-il limiter son pouvoir ? - L'Ătat doit-il ĂȘtre sans pitiĂ© ? - Pourquoi l'union du droit et de la force dans l'Ătat est-elle un problĂšme ? - La violence exercĂ©e au nom de l'Ătat est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? - La morale relĂšve-t-elle de la compĂ©tence de l'Ătat ? a. L'Ătat est-il au-dessus des lois ? - L'Ătat est-il au-dessus des lois ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă l'encontre des lois ? - L'Ătat a-t-il tous les droits ? b. La conception libĂ©rale de l'Ătat 3. La critique de l'Ătat 4. La "raison d'Ătat" - L'emploi du mot raison » est-il lĂ©gitime dans l'expression la raison d'Etat » ? - Y a-t-il vraiment une Raison d'Etat » ? - Peut-on subordonner les Droits de l'homme Ă la raison d'Ătat ? - La Raison d'Ătat » peut-on tout justifier en son nom ? - Un gouvernement peut-il lĂ©gitimement, dans certaines circonstances, agir Ă l'encontre des lois ? 5. Ătat et violence - La violence exercĂ©e au nom de l'Ătat est-elle fondamentalement diffĂ©rente de toutes les autres formes de violence ? a. L'Etat naĂźt de la violence - Pourquoi respecter l'autoritĂ© de l'Ătat ? - L'Ătat n'impose-t-il l'obĂ©issance que par la force matĂ©rielle ? - Est-il lĂ©gitime de faire prĂ©valoir les exigences de la conscience sur celles de l'Ătat ? - L'obĂ©issance Ă l'Ătat est-elle toujours une obligation ? - L'Ătat peut-il exiger de chacun qu'il travaille ? VI. Ătat et libertĂ© - Peut-on affirmer que la force de l'Ătat fait la libertĂ© des citoyens ? - Le pouvoir de l'Etat est-il facteur de libertĂ© ou d'oppression ? - Qu'est-ce qu'un Etat libre ? - L'Etat restreint-il la libertĂ© individuelle ? - L'autoritĂ© de l' Ătat est-elle compatible avec la libertĂ© des individus ? - La fin de l'Etat est-elle la libertĂ© ? - L'Etat est-il l'ennemi de la libertĂ© ? - La libertĂ© est-elle possible sans un Ătat pour la dĂ©fendre ? - Serions-nous plus libres sans Ătat ? - Serions-nous libres sans Ătat ? 1. La philosophie anarchiste 2. Le despotisme 3. L'Etat et la libertĂ© d'opinion - Un Ătat dĂ©mocratique doit-il tolĂ©rer toutes les opinions ? - Une religion d'Etat est-elle possible ? Date de crĂ©ation 03/05/2006 1739 DerniĂšre modification 22/12/2020 1537 CatĂ©gorie Page lue 18822 fois
LĂtat est le bien de tous (res publica) et les institutions qui l'incarnent l'expression de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale. NĂCESSAIRE (lat. necessarius, inĂ©vitable) GĂ©n. Qui ne peut pas ne pas ĂȘtre, ou ne peut ĂȘtre autrement qu'il n'est. D'oĂč : qu'on ne peut concevoir comme n'Ă©tant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. Ă
! catalogue d'arguments La violence existe sous diffĂ©rente formes. Elle peut ĂȘtre individuelle ou Ă©tatique, physique, mentale ou spirituelle⊠La violence se dĂ©finit par lâutilisation de force, de pouvoir physique ou psychique afin de contraindre, dominer, protĂ©ger, tuer, dĂ©truire ou endommager. La nĂ©cessitĂ© quand Ă elle est ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre ou ce qui ne peut pas ĂȘtre autrement. Lâexpression âun mal nĂ©cessaireâ donne dĂ©jĂ une connotation nĂ©gative Ă la violence et dĂ©signe un mauvais acte qui doit ĂȘtre fait afin dâatteindre un but considĂ©rĂ© comme juste. Toutefois, la violence existant sous de nombreuses formes, les dĂ©finitions que nous pouvons lui donner ne peuvent quâĂȘtre incomplĂštes et pour lâanalyser nous ne devons retenir que certains aspects de la dĂ©finition. Certains la rejettent au profit du pacifisme ou au nom du respect des individus, dâautres au contraires pense quâelle est nĂ©cessaire pour le bien ĂȘtre de la sociĂ©tĂ© et des ĂȘtres humains en gĂ©nĂ©ral. Pour lâavancĂ©e du monde, la violence peut ĂȘtre obligatoire. Nous pouvons donc nous demander Lâutilisation de la violence est obligatoire ou si a contrario nous pourrions nous en passer ? Nous allons dans un premier temps nous montrerons que celle-ci est nĂ©cessaire Ă lâaccomplissement de lâhomme et de son environnement, et que nous ne pouvons pas faire autrement quâavec la violence pour y arriver. Puis, nous expliquerons quâelle est contingente et quâil faut la rejeter au nom du respect ou du pacifisme. Pour commencer, nous allons montrer que la violence est nĂ©cessaire Ă lâaccomplissement de lâhomme et de son environnement. La violence chez lâhomme peut ĂȘtre le fruit de la sociĂ©tĂ©. Tout dâabord, Hegel souligne le rĂŽle constructif quâa jouĂ© la violence dans lâhistoire. La libertĂ© par exemple s'est gagnĂ©e dans un combat entre celui dont la libertĂ© est niĂ©e et celui qui la nuit. Autrement dit, la violence la violence devient ici une nĂ©cessitĂ© dans lâhistoire universelle, câest-Ă -dire lâhistoire de chacun. Pour-lui, si lâhumanitĂ© veut progresser, elle doit rĂ©aliser de grands bouleversements parce que c'est ainsi qu'elle peut facilement l'atteindre. Lâauteur Ă©tablit aussi une distinction entre le despotisme et la tyrannie. Les deux formes politique ont en commun qu'elles s'expriment par une violence exercĂ©e par un souverain sur son peuple. Mais dans le despotisme, la violence est injuste et superflue, alors que dans la tyrannie, la violence est nĂ©cessaire et justifiĂ©e ce pouvoir n'est pas le despotisme mais la tyrannie, pure domination Ă©pouvantable, mais elle est nĂ©cessaire et juste dans la mesure oĂč elle constitue et conserve l'Etat en tant qu'il est cet individu effectif ». Hegel ne justifie pas donc toutes les formes de violences et ne cautionne l'utilisation de la violence par le tyran que lorsque celle-ci est nĂ©cessaire, c'est-Ă -dire lorsquâelle conserve le mode de gouvernement et permet la dĂ©fense de lâEtat. Ensuite, Marx quant-Ă -lui souligne son rĂŽle moteur. C'est elle qui, selon-lui, fait avancer le monde et permet dâaccoucher dâune sociĂ©tĂ© libre. Beaucoup critiquĂ© pour ses propos parfois jugĂ©s extrĂ©mistes il Ă©crivait âil nây a quâune seule façon dâabrĂ©ger [...] les souffrances meurtriĂšres de lâancienne sociĂ©tĂ© et les douleurs sanglantes de la nouvelle, et c'est la terreur rĂ©volutionnaireâ. Il cherchait Ă transformer radicalement la sociĂ©tĂ© en appelant Ă la violence afin de renverser les classes. Pour se faire il sâadressait essentiellement Ă la classe moyenne. Enfin, pour Machiavel cette cruautĂ© doit ĂȘtre utilisĂ©e si son objectif est la paix. Il Ă©crit un traitĂ© politique nommĂ© Le Prince dans lequel il explique comment atteindre le pouvoir et sây maintenir, mais aussi les rapports quâil faut avoir avec la violence pour gouverner. Il explique ainsi quâil faut se montrer cruel si la situation lâexige, argument que nous dĂ©velopperons plus tard. Pour lui, il existe deux maniĂšres de combattre avec les lois et avec la force. La premiĂšre est propre aux hommes, lâautre est commune aux animaux. Lorsque les lois sont impuissantes, il faut recourir Ă la force. Machiavel explique ainsi les situations dans lesquelles il faut recourir Ă la force, il faut se dĂ©fendre et pour se faire il faut attaquer avant dâĂȘtre attaquĂ©. La violence sert ainsi de dĂ©fense et la guerre maintient la paix. Toutefois, il est important de noter quâĂ aucun moment la guerre nâest valorisĂ©e en tant que telle. Ainsi, lâhomme doit ĂȘtre partagĂ© entre deux rĂŽles le renard, rusĂ©, qui combat avec la loi et le lion, brave, qui combat avec la force. Mais, elle peut aussi ĂȘtre innĂ©e, comme lorsquâelle est le fruit de la sociĂ©tĂ©, elle est inĂ©vitable et nĂ©cessaire. Tout dâabord, âHomo homini lupusâ, âlâhomme est un loup pour lâhommeâ dit-Hobbes. Lorsque les hommes vivent en sociĂ©tĂ© ils sâaffrontent afin de prĂ©server leur propre nature. LâĂ©tat de nature, de guerre et de violence condamnent lâhomme Ă une existence quasi animale. Mais pour le philosophe il existe des moyens dâĂ©viter ces violences la crĂ©ation dâun Ă©tat. Car lâhomme est lâennemi de lâhomme sâil nâest pas contrĂŽlĂ©, et les sanctions permettent ce contrĂŽle. Pour lui, âLâEtat, cette crĂ©ation humaine, est destinĂ© Ă mettre fin Ă la barbarie naturelle.â. Hobbes Ă©crit dans LĂ©viathan que les hommes Ă lâĂ©tat de nature ne cherchent quâĂ survivre et Ă dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Une insistance supĂ©rieure doit alors pacifier la sociĂ©tĂ©, en utilisant si besoin la violence pour pacifier les plus rĂ©calcitrants. Cette insistance est souvent lâĂ©tat c'est-Ă -dire, selon Weber, une communautĂ© humaine qui revendique le monopole de lâusage lĂ©gitime de la force physique sur un territoire donnĂ©. La violence est donc, selon cette dĂ©finition, nĂ©cessaire Ă lâexercice de lâautoritĂ© de lâEtat Cette expression dĂ©finit la caractĂ©ristique essentielle de l'Ătat en tant que groupement politique comme le seul pouvant utiliser la violence physique sur son territoire. Ă l'occasion d'une confĂ©rence sur le mĂ©tier et la vocation d'homme politique», Weber cherche Ă dĂ©finir quel groupement politique qui lui semble le plus digne d'intĂ©rĂȘt. Observant que lâĂtat exerce des activitĂ©s identiques Ă celle d'autres formes de communautĂ©s humaines, il affirme qu'il faut chercher sa spĂ©cificitĂ© ailleurs que dans ses activitĂ©s. Du point de vue sociologique, le propre de l'Ătat se trouve en rĂ©alitĂ© dans l'un des moyens qu'il emploie il est le seul groupement Ă bĂ©nĂ©ficier, sur son territoire, de la violence physique lĂ©gitime. Cette violence est nĂ©cessaire Ă sa dĂ©fense et Ă la protection de ses habitants car âmalheureusement, il y a des moments oĂč la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice socialeâ selon Eliot. Certains ont alors tentĂ© de comprendre pourquoi lâhomme se comportait ainsi. C'est le cas de Freud qui a donnĂ© sa rĂ©ponse au cour de deux topiques. Il a donnĂ© une premiĂšre rĂ©ponse en affirmant que la violence en lâhomme quâil doit impĂ©rativement faire sortir venait dâun refoulement. Un dĂ©sir qui ne pouvait pas voir le jour pour diverses raisons et qui se transformait en frustration en faisant peu Ă peu augmenter la pression jusquâĂ ce que celle-ci devienne trop haute. Cette pression donne, selon-lui, lieu Ă des agressions ou de la violence. Toutefois, cette cause nâĂ©tait pas lĂ©gitime pour lui, tout comme son explication lui paraissait erronĂ©e. Car, si il est vrai de dire que certaines personnes commettent des violences suite Ă des refoulements, il serait faux de dire que c'est le cas de chacun. Il a donc Ă©crit une seconde topique complĂ©tant cette premiĂšre. Freud Ă©crit alors que deux pulsions sâaffrontent en nous la pulsion de vie qui reprĂ©sente la recherche dĂ» plaisir, la conservation de soi, la libido⊠et la pulsion de mort, qui cette fois nâest pas le produit dâun refoulement mais quelque chose que lâon a en nous. Elle nous donne envie de dĂ©truire ou de tuer, et nous voyant dans lâincapacitĂ© de lâĂ©radiquer, nous nous devons de la maĂźtriser. Mais âle moi nâest pas maĂźtre dans sa propre maisonâ et cette pulsion finit toujours par reprendre le dessus. Le rĂŽle de la civilisation est de lâĂ©loigner au maximum, mais croire que la violence est entravĂ©e nâest quâune illusion. Nietzsche Ă son tour a tentĂ© de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă la violence de lâhomme. Pour lui, lâhomme prend plaisir Ă infliger des souffrances, câest donc contre-nature pour lui dâessayer de taire cette partie de nous-mĂȘme. Toute tentative de rallier les hommes est forcĂ©ment liĂ©e Ă une mise Ă lâĂ©cart dâun autre groupe comme par exemple la religion, qui rĂ©unit les croyants de cette religion, mais qui exclut les non croyants et les croyants dâautres religions, pouvant mĂȘme crĂ©er des tensions et des guerres par la suite. La violence est ici inconsciente, et si lâhomme veut quelque chose alors il ne se rendra mĂȘme pas compte du mal quâil fait suite Ă cette impulsion. De plus, On n'attaque pas seulement pour faire du mal Ă quelqu'un mais peut-ĂȘtre aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.», lâhomme est violent autant par plaisir que par nĂ©cessitĂ©. Si la plupart des penseurs ont soulignĂ© le rĂŽle moteur de la violence dans lâavancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ou des rapports humains, certains philosophes rejettent la violence au nom du respect des individus ou du pacifisme. Nous allons ainsi montrer que la violence est quelque chose de contingent. Pour commencer, JankĂ©lĂ©vitch a donnĂ© une dĂ©finition Ă la violence et dit dâelle âil ne serait pas exagĂ©rĂ© de dĂ©finir la violence comme une force faibleâ. Câest Ă dire une force dont lâhomme abuse au dĂ©triment des plus faibles. Elle bafoue les droits de lâautre et se traduit par lâusage de la force brutale ou par lâintimidation. C'est la force et lâarme des faibles, un signe dâĂ©chec du dialogue, de la communication. Le philosophe pense aussi que la morale est plus importante que tout lâhomme peut, grĂące Ă la morale, ĂȘtre supĂ©rieur Ă ses pulsions primitives. La violence nâest donc pas un mal nĂ©cessaire mais ça demande du travail pour lâĂ©radiquer. Ensuite, Sartre Ă son tour sâest opposĂ© Ă la violence et a tentĂ© de montrer que celle-ci nâĂ©tait pas nĂ©cessaire. Pour lui, la violence est injuste et c'est un vĂ©ritable Ă©chec. La violence entraĂźne la violence. Il dit Ă ce sujet que âla violence nâest pas un moyen parmis dâautres dâatteindre la fin, mais le choix dĂ©libĂ©rĂ© dâatteindre la fin par nâimporte quel moyenâ. De plus, lâhomme est libre, et si il est violent, c'est quâil a choisi de lâĂȘtre. Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas ĂȘtre libre, mais ce mensonge Ă soi mĂȘme et sur soi mĂȘme est de la mauvaise foi. Ainsi, il a pris pour cible la violence imposĂ©e de façon structurelle par des systĂšmes sociaux fondĂ©s sur lâinĂ©galitĂ©, et pensait que lâexistence mĂȘme dâautrui est violence en ce quâil porte un regard, une objectivitĂ© sur soi. Cette violence permet nĂ©anmoins dâentrer en communication avec autrui car c'est aussi ce qui nous rapproche. De plus, Rousseau pense quâil est possible de vaincre le mal et donc la violence. Tout comme Hobbes il dit que lâEtat, la civilisation est le seul moyen dây remĂ©dier, en crĂ©ant une sociĂ©tĂ© dans laquelle lâhomme puisse se reconnaĂźtre lui-mĂȘme, obĂ©ir Ă la loi, et en mĂȘme temps, ĂȘtre libre. Il dĂ©veloppe lâidĂ©e de Hobbes selon laquelle il devrait y avoir un âsouverainâ et des âsujetsâ, peuples soumis aux lois de lâEtat. Toutefois, Rousseau contredira Hobbes lorsquâil dit que lâĂ©tat de nature condamne lâhomme Ă une existence quasi animale en utilisant le mythe du bon sauvage. Un homme qui vit libre du pĂ©chĂ© originel, sans pudeur, sans gourmandise, sans luxure, sans propriĂ©tĂ© privĂ©.. Et qui vit dans un paradis perdu qui pourvoit Ă tous ses besoins. Cet homme pur et innocent vĂ©cu la pĂ©riode la plus heureuse de lâhumanitĂ©. De plus, pour Rousseau, lâhomme peut Ă©voluer en bien, mais aussi en mal puisque la crĂ©ativitĂ© humaine se double de la formation du mal social. Selon lui la propriĂ©tĂ© reprĂ©sente le terme de lâĂ©tat de nature. Et le premier qui dit âceci est Ă moiâ fut le vrai fondateur de la sociĂ©tĂ© civile. La sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par la violence, la force dĂ©chaĂźnĂ©e, sans nul recours au droit, tend au despotisme, sa forme extrĂȘme, qui lui est quasi inhĂ©rent. Le despotisme est une autoritĂ© politique, ne se soumettant pas Ă loi, se mettant au dessus dâelle, et usurpant le pouvoir souverain. Enfin, Ganhi a Ă©tĂ© un des plus fervents opposant Ă la violence. Il dit ceci Ă son sujet âJe mâoppose Ă la violence parce que lorsquâelle semble produire le bien, le bien qui en rĂ©sulte nâest que transitoire, tandis que le mal produit est permanentâ, il faut donc trouver un autre moyen, un moyen non-violent de rĂ©gler les problĂšmes. Gandhi a militĂ© pour lâindĂ©pendance de lâInde de façon non-violente et a fait de nombreuses grĂšves de la faim lors de ses emprisonnements. Il prĂ©conise la dĂ©sobĂ©issance passive et collective pour lutter contre les discriminations. Ainsi que la non-participation câest-Ă -dire le refus des dĂ©corations ou le boycottage des produits anglais, et prescrit mĂȘme la grĂšve des impĂŽts dans le district du Gujarat. Il a aussi créé le concept de non-violence c'est Ă dire une opposition Ă la violence sans nuire ou causer de tort Ă autrui. Pour finir Andrzej Sapkowski, le cĂ©lĂšbre auteur des livres du Sorceleur aussi connu sous le nom de The Witcher, adaptĂ©s en livre et en jeux vidĂ©o, a dit ceci au sujet de la violence âle mal est le mal, quâil soit moindre, suprĂȘme, moyen, ils se valent tous.â. Le mal, peut importe son impact, nâest pas nĂ©cessaire car le mal reste le mal, et mĂȘme utilisĂ© pour faire le bien, le mal nâen produira finalement pas. Il faut donc sâopposer Ă toute sorte de violence, mĂȘme moindre, si lâon veut avoir quelque chose de bien. La violence est elle donc un mal nĂ©cessaire ? Nous avons pu comprendre tout au long du devoir la difficultĂ© quâil y existe Ă discerner les diffĂ©rents types de mals les uns des autres, et donc Ă dĂ©finir si ceux ci sont nĂ©cessaires ou non. Notre travail a, en tout cas, cherchĂ© Ă dĂ©montrer que si la plupart des philosophes soulignent le rĂŽle indispensable de la violence dans lâavancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ainsi que la nature violente de lâhomme, certains penseurs au contraire montrent sa contingence et prouvent quâil est possible de faire autrement, avec des moyens non-violents. Nous pourrions toutefois nous demander e Est-ce-que nous pourrions vivre, ou survivre, dans un monde totalement dĂ©nuĂ© de violence ? N'oubliez pas de vous abonner au blog pour lire les prochains articles et partagez l'article si ils vous a aidĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă laisser un commentaire pour dire vos impressions. âEnvoyez moi vos poĂ©sies vos contes vos creepypastas vos histoires, ou tout ce que vous aimeriez publier Ă l'adresse email suivante â Demandez moi aussi si vous avez un talent photo, musique, construction et que vous voulez le partager, j'adore faire des coups de pubs, l'article sera en moyenne vu par 5000 personnes.
Cest une remarque remplie majoritairement de moraline et d'un peu d'anachronisme. Elle est donc juste propre à agiter les SJW. Rien à voir avec l'Histoire. Philippe Becard. L'auteur a 158 réponses et 35,6 k vues de réponse 8 mo. Réponse originale : >.
Tom Cotton a notamment dans son viseur un programme s'enseignement de l'histoire de l'esclavage aux Ătats-Unis. Tasos Katopodis via Getty Images Tom Cotton, le sĂ©nateur de l'Arkansas Tasos Katopodis via Getty Images ĂTATS-UNIS - Des propos qui ne devraient pas apaiser les tensions dans lâAmĂ©rique de Trump, oĂč se poursuivent depuis la mort de George Floyd les manifestations contre le racisme et les violences policiĂšres. Le sĂ©nateur de lâArkansas, Tom Cotton, a Ă©tĂ© Ă lâorigine dâune nouvelle dĂ©claration polĂ©mique ce dimanche 26 juillet dans une interview donnĂ©e Ă un journal local. Il Ă©voquait alors notamment la façon dont lâesclavage devrait ĂȘtre selon lui enseignĂ© Ă lâĂ©cole. âNous devons Ă©tudier lâhistoire de lâesclavage et son rĂŽle et son impact sur le dĂ©veloppement de notre pays, car sinon nous ne pouvons pas comprendre notre pays. Comme lâont dit les pĂšres fondateurs, câĂ©tait un mal nĂ©cessaire sur lequel lâunion a Ă©tĂ© construiteâ, a-t-il dĂ©clarĂ© avant dâajouter âLâunion a Ă©tĂ© construite de maniĂšre, comme lâa dit Lincoln, Ă mettre lâesclavage sur la voie de son extinction ultimeâ. Selon lui, au lieu de dĂ©peindre lâAmĂ©rique comme âun pays irrĂ©mĂ©diablement corrompu, pourri et racisteâ, il devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© âcomme une terre imparfaite avec ses dĂ©fautsâ, comme âle pays le plus grand et le plus noble de lâhistoire de lâhumanitĂ©â. De la âpropagande gauchisteâ Cette dĂ©claration intervient alors que Tom Cotton soutient en ce moment un projet de loi visant Ă limiter les fonds des Ă©coles qui enseignent un programme liĂ© au Projet 1619, relatent nos confrĂšres du HuffPost US. Ce projet, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă lâannĂ©e oĂč des esclaves africains ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux Ătats-Unis, est en fait une sĂ©rie de textes Ă©crits par des rĂ©dacteurs du New York Times et qui examinent lâhistoire amĂ©ricaine de lâesclavage Ă lâaune de son rĂŽle critique dans la construction du pays. Selon Cotton, ce projet nâest autre que de la âpropagande de gauchistesâ qui distille de la âpourriture anti-amĂ©ricaineâ dans lâesprit des Ă©lĂšves. Ces dĂ©clarations ont suscitĂ© de nombreuses rĂ©actions outre-Atlantique, et notamment celle de Nikole Hanna-James, directrice du projet 1619, mais aussi le sĂ©nateur de lâOregon, Jeff Merkley, ou mĂȘme encore le rappeur Ice Cube. âSi lâesclavage des biens mobiliers - lâesclavage hĂ©rĂ©ditaire, gĂ©nĂ©rationnel, permanent, fondĂ© sur la race oĂč il Ă©tait lĂ©gal de violer, torturer et vendre des ĂȘtres humains Ă des fins lucratives - Ă©tait un mal nĂ©cessaireâ commeTomCottonAR le dit, il est difficile dâimaginer ce qui ne peut pas ĂȘtre justifiĂ© quand la fin justifie les moyensâ. âLe mal nĂ©cessaireâ suggĂšre que lâesclavage en valait la peine. Des millions de Blancs ont atteint la prospĂ©ritĂ©, alors câest normal que des millions de Noirs aient Ă©tĂ© achetĂ©s, vendus, violĂ©s, fouettĂ©s? Permettez-moi dâĂȘtre clair, lâesclavage nâĂ©tait nĂ©cessaire dans aucun contexte - et le mal absolu dans tous les contextesâ. âTom Cotton est un âmal non nĂ©cessaireââł Le sĂ©nateur de lâArkansas a beau estimer que les journalistes du New York Times nâont pas le droit dâenseigner lâHistoire Ă des enfants, cela ne lâa pas empĂȘchĂ© dây publier une tribune polĂ©mique dĂ©but juin. Il y proposait dâenvoyer lâarmĂ©e sur les manifestations qui ont suivi la mort de Georges Floyd. Lâarticle a Ă©tĂ© largement critiquĂ©, dĂ©clenchant une vague dâindignation de la part dâemployĂ©s du journal, pointant notamment des informations erronĂ©es. La publication sâest ensuite excusĂ©e, affirmant que lâarticle Ă©tait en dessous de ses normes Ă©ditoriales, mais le rĂ©dacteur en chef James Bennet a alors dĂ©missionnĂ©. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Aux Ătats-Unis, interpellĂ©e parce quâelle menaçait dâune arme une femme noire qui la filmait
mercipour votre aide, avez-vous un plan a me proposer, voici le mien qu'en pensez-vous? : I Définitions des deux notions II L'état n'est pas nécessaire III L'état est nécessaire à la société :smi
Doit-on abolir LâEtat Lâhistoire a Ă©tĂ© marquĂ©e par des interrogations sur la place de lâEtat, sur son rĂŽle politique et social. LâEtat se dĂ©finit par un ensemble dâadministration, dâinstitutions censĂ©es rĂ©gler la vie en sociĂ©tĂ© par lâinstauration de lois pour Ă©viter que les hommes ne se nuisent entre eux. LâEtat est donc certes un bienfait pour lâhomme mais il constitue Ă©galement unecontraint. Est-ce Ă dire que lâEtat est un mal nĂ©cessaire ? Il sâagit donc ici dâarticuler les notions de moralitĂ©, que lâon peut dĂ©finir comme science du bien, et de la politique qui est lâart de gouverner la citĂ© antique ou lâEtat moderne aujourdâhui. LâEtat est-il nĂ©cessaire ? En quoi peut-il constituer un mal pour lâhomme ? De lĂ , peut-on en dĂ©duire que câest cette part » mauvaise » de lâEtat qui estnĂ©cessaire, ou nâest-ce pas plutĂŽt un autre de ses aspects qui lâest ? Nous sommes donc amenĂ©s Ă nous interroger sur la » lĂ©gitimitĂ© » de lâaccomplissement du mal par lâEtat. Ne peut-on pas concevoir un type dâEtat qui rĂ©pondrait Ă cette nĂ©cessitĂ© tout en Ă©vitant le mal ? Il faudra donc, dans un premier temps, sâinterroger sur ce qui peut rendre la mise en place dâun Etat nĂ©cessaire ; puis, dansun second temps, nous verrons dans quelle mesure lâEtat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© dâun Etat sans mal, ou du moins dâun Etat qui sâĂ©loignerait du mal. Lâanalyse de la nature humaine permet de justifier ou non la mise en place dâun Etat. Toutefois, les caractĂ©ristiques de lâhomme Ă lâĂ©tat denature diffĂšrent selon les philosophes qui les Ă©tudient. Cela aboutit-il pour autant Ă des conceptions diffĂ©rentes quant Ă la mise en place dâun Etat ou quant Ă la forme prise par celui-ci ? Pour Aristote, Lâhomme est un animal politique, autrement dit, lâhomme ne peut se concevoir que dans le cadre de la sociĂ©tĂ©. Pour les Anciens, le monde suit une hiĂ©rarchie, un ordre naturel. Lâessence prĂ©cĂšdelâexistence et chacun a une place dans le monde qui lui revient selon sa nature. Le mal, la violence procĂšde par consĂ©quent dâune atteinte Ă cet ordre. LâEtat apparaĂźt alors nĂ©cessaire pour faire respecter cet ordre naturel qui garantit la paix. Bossuet, un peu plus tard, propose une vision analogue de lâEtat Ă ceci prĂšs que cet ordre naturel est dâorigine divine. Dans les deux cas, lâEtat estlĂ©gitimĂ© par une transcendance la nature ou Dieu, ce qui sâoppose aux thĂ©oriciens du » contrat social » selon lesquels lâEtat tire sa lĂ©gitimitĂ© de la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme, de la nature de lâhomme. Il relĂšve donc dâune dĂ©cision des hommes, il est instituĂ©. En effet, Rousseau explique dans son Discours sur lâorigine et les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes 1755 que lâhomme est Ă lâĂ©tat de natureun ĂȘtre amoral qui vit seul. La non-satisfaction de ses besoins par la nature lâamĂšne alors Ă constituer une sociĂ©tĂ©. Ainsi, la sociĂ©tĂ© serait une provocation et non une vocation comme le sous-entend Aristote. Avec cette sociĂ©tĂ© apparaissent les passions, les rivalitĂ©s et les conflits entre les hommes. Lâinstauration dâun Etat lĂ©gislateur devient alors nĂ©cessaire. Pour Hobbes Le LĂ©viathan,lâhomme est un loup pour lâhomme. En effet, lâhomme a selon lui une propension naturelle Ă faire le mal et lâĂ©tat de nature est un Ă©tat de guerre permanente. LâEta apparaĂźt alors comme autoritĂ© pour rĂ©gler cette sociĂ©tĂ©, corriger lâhomme et lâempĂȘcher dâaccomplir la violence. Enfin, Locke, pour sa part, considĂšre la libertĂ© et lâĂ©galitĂ© comme des attributs, prĂ©-politiques de lâhomme. LâEtat est alorslĂ pour les prĂ©server. Lâinstauration dâun Etat semble donc ĂȘtre une Ă©tape indispensable Ă lâĂ©volution de toute sociĂ©tĂ©, ce qui est confirmĂ© par les utopies que constituent les sociĂ©tĂ©s sans Etat. En effet, les apologistes de lâanarchie que sont Proudhon et Bakounine considĂšrent lâEtat comme un mal en lui-mĂȘme qui nâest pas nĂ©cessaires. De mĂȘme la » dictature du prolĂ©tariat » prĂŽnĂ©e parâŠ
Ales en croire, lâĂ©tat dâurgence serait un mal nĂ©cessaire pour pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme. Mais en opposant sĂ©curitĂ© et libertĂ©, le gouvernement alimente lâidĂ©e dĂ©lĂ©tĂšre que le droit est lâennemi dâune rĂ©pression lĂ©gitime. En creux, les pouvoirs publics laissent entendre que le juge et les droits quâil garantit sont un obstacle
Ce 26 janvier 2022, lĂąâŹâąassociation dĂ©nommĂ©e ĂĂ Les Amis de la RĂ©publique AMIRE Ă» a Ă la fois condamnĂ© et saluĂ© le coup dĂąâŹâąEtat du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. ĂĂ CĂąâŹâąĂ©tait un mal nĂ©cessaireĂ Ă», a rĂ©sumĂ© le prĂ©sident des AMIRE. LĂąâŹâąassociation ĂĂ Les Amis de la RĂ©publique AMIRE Ă» a une position mitigĂ©e par rapport au coup dâEtat perpĂ©trĂ© par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration MPSR. Du point de vue du cadre lĂ©gal, lĂąâŹâąAMIRE a condamnĂ© le putsch. Pour se justifier, Walillaye Adeguerou, le prĂ©sident de cette association a indiquĂ© quĂąâŹâąil sĂąâŹâąagit dĂąâŹâąun fait anticonstitutionnel. ĂĂ De facto, nous condamnonsĂ Ă», a-t-il lancĂ©.Dans un second temps, lĂąâŹâąAMIRE a saluĂ© la prise du pouvoir par le MPSR. ĂĂ CĂąâŹâąĂ©tait un mal nĂ©cessaire, au vu de lĂąâŹâąimpopularitĂ© grandissante du rĂ©gime passĂ©, au vu de lĂąâŹâąincapacitĂ© pratique du rĂ©gime Ă faire face au terrorismeĂ Ă», a indiquĂ© le prĂ©sident de lĂąâŹâą ce qui prĂ©cĂšde, Walillaye Adeguerou dira ensuiteĂ Ă Ă Il fallait faire quelque chose, il fallait que le jeu soit jouĂ© Ă lĂąâŹâąinterne. De lĂąâŹâąinterne le jeu nĂąâŹâąa pas Ă©tĂ© jouĂ©.Ă ĂâĄaĂ a Ă©tĂ© jouĂ© Ă lĂąâŹâąexterne. Nous dĂ©plorons la situation mais cĂąâŹâąĂ©tait un fait et il le MPSR est venu quand mĂÂȘme pour sauver quelque chose Ă».Le leader de lĂąâŹâąAMIRE a Ă©galement exprimĂ© ses attentes envers le nouveau pouvoir. ĂĂ DĂąâŹâąabord lutter contre le terrorisme. Permettre aux gens de rejoindre leurs maisons, leurs villages, leur hameaux de culture. DeuxiĂšmement, travailler pour lutter contre la corruption. En troisiĂšme position maintenant, il faut quĂąâŹâąils travaillent effectivement pour quĂąâŹâąon puisse revenir Ă lĂąâŹâąEtat normal des choses et quĂąâŹâąon puisse rĂ©flĂ©chir ensemble pour que si demain, une situation de ce genre se prĂ©sentait, pour quĂąâŹâąon nĂąâŹâąait plus Ă suspendre la constitutionĂ Ă», a-t-il laissĂ© confĂ©rencier a rappelĂ© que lĂąâŹâąAMIRE existe depuis 2017 et Ă
âuvre dans les domaines des Droits humains, lĂąâŹâąĂ©ducation et les questions TIENDREBEOGOFaso7
Enfait ce nâest pas lâĂ©tat qui est un mal nĂ©cessaire, câest particuliĂšrement lâabsence ou la dĂ©faillance de lâĂ©tat qui est une vraie malĂ©diction pour certains pays dans
Introduction qu'est-ce que l'Etat ?Table des MatiĂšres1 Introduction qu'est-ce que l'Etat ?2 La question de lâorigine de lâEtat3 LâEtat lâorganisation et la rĂ©partition des pouvoirs4 LâEtat lâinstrument des classes dominantes5 La question de lâEtat et ses dĂ©rives totalitaristes6 Ni Dieu ni maĂźtre »7 Les autres conceptions de l'Etat8 Conclusion La sociĂ©tĂ© ne va pas de soi. Elle se doit, pour maintenir une cohĂ©sion sociale, dâĂȘtre rĂ©glementĂ©e par des lois, organisĂ©e autour dâun pouvoir rĂ©gulateur, un pouvoir politique. Or, qui dit rĂ©glementation dit nĂ©cessairement contraintes, obligations, devoirs. Sâil existe des sociĂ©tĂ©s rĂ©glĂ©es sans le pouvoir dâun Etat ex les sociĂ©tĂ©s primitives, elles demeurent nĂ©anmoins fondĂ©es sur des rĂšgles, des rites et tabous qui organisent la vie en communautĂ©. Pour les sociĂ©tĂ©s organisĂ©es autour dâun pouvoir politique, câest lâEtat qui incarne ce pouvoir. La question de lâorigine de lâEtat LâEtat le pouvoir politique une pluralitĂ© de formes possibles de ce pouvoir. Texte dâAristote Ethique Ă Nicomaque Selon Aristote, il existe trois types de constitutions 1 la royautĂ©, 2 lâaristocratie, 3 la timocratie politeia. La meilleure est la premiĂšre, la pire est la troisiĂšme. Selon Aristote, lâopposĂ© du meilleur est toujours le pire » et la dĂ©rive du rĂ©gime considĂ©rĂ© comme le plus adĂ©quat est la tyrannie royautĂ© et tyrannie sont toutes les deux des monarchies mais la relation que le roi et le tyran entretiennent avec le pouvoir politique exercĂ© diffĂšre quant Ă lorientation de lâintĂ©rĂȘt alors que le roi exerce le pouvoir dans lâintĂ©rĂȘt de ses sujets, le tyran ne vise que son intĂ©rĂȘt personnel. Un mauvais roi devient un tyran on peut donc admettre la concentration des pouvoirs en une seule main comme le risque dâun dĂ©tournement de la fonction mĂȘme du politique qui ne sert plus la CitĂ© pour rĂ©aliser sa fonction dans la collectivitĂ© mais qui, au contraire, se sert de la CitĂ© pour rĂ©pondre Ă ses ambitions individualistes. Aristote conclue que la timocratie et la dĂ©mocratie sont voisines car se fondant et cherchant le pouvoir de la masse La dĂ©mocratie est la moins mauvaise des constitutions corrompues car ce nâest quâune faible dĂ©viation constitutionnelle ». Transition Pour que le pouvoir politique puisse se rĂ©aliser dans sa fonction premiĂšre, il semble nĂ©cessaire quâau sein du pouvoir, quâau sein de lâEtat, les pouvoirs soient sĂ©parĂ©s les uns des autres. LâEtat doit donc sâorganiser Ă partir dâune organisation des pouvoirs. LâEtat lâorganisation et la rĂ©partition des pouvoirs Aristote Politique LII Les termes constitutions et gouvernement ont la mĂȘme signification ». Aristote Politique LIV Toutes les constitutions comportent trois parties » Quand ces parties sont en bon Ă©tat, la constitution est nĂ©cessairement elle-mĂȘme en bon Ă©tat » Les trois parties selon Aristote Le pouvoir dĂ©libĂ©ratif dĂ©libĂšre quant Ă la guerre, la paix, les alliances câest le pouvoir dĂ©cisionnel. Le pouvoir exĂ©cutif la magistrature elle applique les dĂ©cisions prises. Le pouvoir judiciaire celui qui rend la justice les membres qui le constituent sont des citoyens tirĂ©s au sort ou Ă©lus et constituent un tribunal. Transition LâEtat repose ainsi sur la participation active du citoyen Ă la vie publique, Ă lâinteraction entre le pouvoir Ă©tatique et lâengagement du citoyen dans la vie politique de la CitĂ©. Mais cette interaction ne repose-t-elle pas sur lâidĂ©e mĂȘme de communautĂ© », dâune histoire commune de lâhumanitĂ© ? Engels lâEtat une production de la production Ce sont les hommes qui font leur histoire mais dans un milieu qui les conditionne » Il y a un lien entre ce qui a Ă©tĂ©, ce qui est et ce qui sera enchainement des causes et des effets interaction entre les conditions Ă©conomiques, sociales, politiques. Ce nâest pas la conscience qui dĂ©termine la condition sociale mais la condition sociale qui dĂ©termine la conscience Marx. Toute sociĂ©tĂ© est fondĂ©e sur la production et les Ă©changes que celle-ci gĂ©nĂšre. De la rĂ©partition de la production dĂ©coule la rĂ©partition des classes sociales. DĂšs lors, pour expliquer ce quâest lâhomme, les analyses mĂ©taphysiques, philosophiques ne font pas sens. Câest par lâanalyse de la modification des moyens de production, de la production elle-mĂȘme et des Ă©changes que lâon peut comprendre le fonctionnement social et politique dâune sociĂ©tĂ©. Quand la production dâune sociĂ©tĂ© devient trĂšs Ă©levĂ©e et donc que le degrĂ© de dĂ©veloppement Ă©conomique dâune sociĂ©tĂ© augmente, la crĂ©ation dâun Etat apparait comme une nĂ©cessitĂ©. LâEtat est donc le produit de la sociĂ©tĂ© ». La fonction de celui-ci consiste alors Ă estomper les diffĂ©rences sociales. LâEtat a pour fonction de rĂ©guler et la production et les richesses qui dĂ©coulent de la production. Engels LâEtat nâexiste donc pas de toute Ă©ternitĂ©. Il y a eu des sociĂ©tĂ©s qui se sont tirĂ©es dâaffaire sans lui, qui nâavaient aucune idĂ©e de lâEtat et du pourvoir dâEtat. A un certain stade de dĂ©veloppement Ă©conomique qui Ă©tait nĂ©cessairement liĂ© Ă la division de la sociĂ©tĂ© en classes, cette division fit de lâEtat une nĂ©cessitĂ© ». Transition Cependant, une question se pose si lâEtat apparait comme la consĂ©quence logique » dâun certain degrĂ© quant au dĂ©veloppement Ă©conomique dâune sociĂ©tĂ©, il se signale comme ce qui vient rationaliser les Ă©changes. Mais lâEtat remplit-il cette fonction ? Etabli pour limiter les diffĂ©rences sociales, lâEtat limite-t-il les inĂ©galitĂ©s ou les renforce-t-il ? LâEtat lâinstrument des classes dominantes Texte de Engels Lâorigine de la famille, de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et de lâEtat » Selon Engels, lâEtat est au service des classes dominantes qui, par lâEtat, justifient la division de la sociĂ©tĂ© en classes sociales mues par des intĂ©rĂȘts contradictoires. LâEtat serait un instrument politique qui masque le conflit rĂ©el qui sâest Ă©tabli dans la sociĂ©tĂ© la lutte des classes entre la classe bourgeoise et la classe prolĂ©tarienne. A lâorigine, lâEtat est nĂ© du besoin de limiter cette lutte. Mais parce quâil a Ă©tĂ© créé par la classe dominante, lâEtat est devenu un pouvoir Ă©conomique qui sâest octroyĂ© le pouvoir politique pour se maintenir dans son pouvoir dirigeant. LâEtat serait lâincarnation du pouvoir des plus puissants pour se maintenir comme puissants et opprimer encore davantage les classes opprimĂ©es sous son pouvoir. Tenons pour exemples lâAntiquitĂ© le pouvoir politique appartenait aux maĂźtres face aux esclaves, puis dans la pĂ©riode fĂ©odale ce pouvoir fut aux mains des seigneurs face aux serfs, et maintenant ce pouvoir est dĂ©tenu par la classe bourgeoise face au prolĂ©tariat. LâEtat nâest donc pas le garant de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral mais lâinstrument de lâintĂ©rĂȘt particulier de la classe dominante. LâEtat nâest pas sĂ©parĂ© de la sociĂ©tĂ©, il est plutĂŽt partie prenante des conflits sociaux et il est au service de lâoppresseur pour maintenir son pouvoir sur lâoppressĂ©. Transition Un problĂšme apparait alors si lâEtat est un instrument politique au service dâune minoritĂ© dominante, il peut rapidement devenir le pouvoir dâun seul homme. Si la dĂ©mocratie repose sur lâidĂ©e dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et si cet intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral se retrouve dans les mains dâun seul homme qui prĂŽne son intĂ©rĂȘt particulier, lâEtat peut devenir totalitariste. Cependant le totalitarisme nâest pas le seul apanage dâun despote, un Etat providence peut devenir un Etat totalitaire. DĂšs lors, pour Ă©viter cette dĂ©rive ne peut-on pas penser la sociĂ©tĂ© sans pouvoir Ă©tatique ? La question de lâEtat et ses dĂ©rives totalitaristes Texte de Clastres La sociĂ©tĂ© contre lâEtat » LâEtat est-il vraiment nĂ©cessaire, peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans Etat ? Selon Clastres Les sociĂ©tĂ©s primitives sont des sociĂ©tĂ©s sans Etat. On pense que ce manque signifie une incomplĂ©tude, quâune sociĂ©tĂ© sans Etat est une sociĂ©tĂ© inaboutie et que ces sociĂ©tĂ©s ne seraient pas totalement civilisĂ©es. Or, cette pensĂ©e fait preuve dâethnocentrisme qui signifie lire une sociĂ©tĂ© Ă partir des valeurs qui rĂ©gissent celle Ă laquelle jâappartiens et qui en diffĂšrent. Câest considĂ©rer une culture particuliĂšre comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence universelle. Inconsciemment je pense ces sociĂ©tĂ©s Ă lâaune de mes valeurs et je pose lâEtat comme la finalitĂ© de toutes les sociĂ©tĂ©s. Je pense alors les sociĂ©tĂ©s primitives comme Ă©tant anachroniques ». Autre erreur de lâethnocentrisme penser que lâhistoire suit un sens unique, quâelle ne peut suivre une multitude de directions et de choix diffĂ©rents. Câest penser quâil nây a quâune seule direction et quâun sens Ă lâhistoire. Ce qui est une erreur, un prĂ©jugĂ©. LâĂ©tat dâune civilisation nâest pas nouĂ© Ă la crĂ©ation de lâEtat une sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre civilisĂ©e » sans Etat et une sociĂ©tĂ© avec Etat peut ĂȘtre barbare ». Transition LâEtat nâest pas une fin en soi, il nâest pas nĂ©cessairement le but et la finalitĂ© dâune sociĂ©tĂ©. Certaines sociĂ©tĂ©s se rĂ©gulent sans lâautoritĂ© dâun pouvoir Ă©tatique. Or, si lâEtat nâest pas une fin en soi, alors câest quâil nâest quâun moyen, un instrument. Et sâil est un instrument, il peut aussi ĂȘtre instrumentalisĂ©, utilisĂ© pour le bien ou pour le mal. Ainsi, mĂȘme un Etat qui se veut juste » parce quâĂ la recherche du bonheur et du bien de tous peut sâavĂ©rer dangereux, crĂ©ant un despotisme de lâĂ©galitarisme. Texte de Tocqueville De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique » La dĂ©mocratie et son souci Ă©galitaire peuvent conduire paradoxalement au totalitarisme et Ă la limitation de la libertĂ© individuelle par la destruction du libre arbitre. La trop grande uniformitĂ© nĂ©e de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale peut engendrer un endormissement de lâindividualitĂ© du sujet et le transformer en bĂȘte de troupeau. Cet Etat providence il ne brise pas les volontĂ©s, il les ramollit ». Il rĂ©duit enfin chaque nation Ă nâĂȘtre plus quâun troupeau dâanimaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger ». Une prise en charge totale de lâhomme par lâEtat implique un abĂȘtissement, une dĂ©responsabilisation. Sous couvert de faire le bonheur de tous, cet Etat providence engendre une uniformisation des hommes qui se rĂ©duisent en une masse anonyme, indistincte et qui tue lâoriginalitĂ©, la particularitĂ© de chacun. Cet Etat providence peut ainsi engendrer le malheur de chacun sous couvert de vouloir faire le bonheur de tous et finalement crĂ©e une sociĂ©tĂ© amorphe, homogĂšne, incapable de penser et de crĂ©er de maniĂšre autonome et inventive. Ce que lâEtat providence peut engendrer un despotisme dâun genre nouveau, la volontĂ© dâune sociĂ©tĂ© Ă©galitaire, une nouvelle forme dâoppression qui conduit Ă une sociĂ©tĂ© Ă©galitariste, massifiĂ©e, lĂ©thargique, uniformisĂ©e. Transition La dĂ©mocratie, lorsquâelle se fait Etat providence peut ainsi aboutir Ă ce contre quoi elle a toujours prĂ©tendu lutter le despotisme par lâĂ©galitarisme. Lâusage de la propagande, de lâendoctrinement au profit dâun Etat viciĂ© qui instrumentalise le peuple et qui finit par user de la terreur pour le soumettre le mal collectif sous couvert du bien gĂ©nĂ©ral. Texte de H. Arendt Des origines du totalitarisme » Seuls les sujets incultes ou les Ă©lites sont attirĂ©s par le totalitarisme lâĂ©lite parce quâelle veut ĂȘtre Ă sa tĂȘte, le peuple parce quâil est vu comme une masse indiffĂ©renciĂ©e. DĂ©finition du totalitarisme Etat qui rassemble la totalitĂ© des pouvoirs dans les mains dâun seul parti qui nâaccepte aucune opposition, aucune rĂ©sistance, aucun autre pouvoir et qui tend Ă confisquer la totalitĂ© des activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© quâil domine. Dans la dĂ©mocratie, le pouvoir totalitaire est limitĂ© par la loi, la libertĂ© de paroles et dâopinions ce pouvoir contre balance celui effectuĂ© par la propagande mise en place par un pouvoir totalitaire naissant. DĂ©finition de dĂ©mocratie » doctrine dans laquelle la souverainetĂ© doit appartenir Ă lâensemble des citoyens il sâagit souvent dâune RĂ©publique. Le totalitarisme en place remplace la propagande par lâendoctrinement. La propagande permettait de propager des idĂ©es, lâendoctrinement cherche Ă convaincre le peuple pour quâil adhĂšre aux idĂ©es propagĂ©es. Le totalitarisme est insidieux il utilise ce qui Ă©tait tu Ă lâopinion donc ce que le peuple ignorait en lui faisant croire que ce qui Ă©tait tu lâĂ©tait par la volontĂ© de dissimuler la corruption. Le totalitarisme fabrique des contre-vĂ©ritĂ©s quâil prĂ©sente comme des rĂ©vĂ©lations au peuple. Cf le film Le dictateur » de C. Chaplin. Transition Les rĂšgles de lâart de gouverner dĂ©coulent toujours du phĂ©nomĂšne suivant tout pouvoir sâefforce de se maintenir, lâEtat ne cherche que sa propre conservation contre tout danger extĂ©rieur. La politique doit rester en prise directe avec les rĂ©alitĂ©s du monde quâelle gouverne. La question relative Ă lâart de gouverner se pose avec Machiavel. Il ne se pose pas la question de la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir politique mais celle du comment maintenir une stabilitĂ© politique. Machiavel Le Prince ou lâart de gouverner La question de Machiavel celle de lâart de gouverner pour se maintenir au pouvoir, le Prince doit-il se faire aimer ou se faire craindre ? Le but du Prince se conserver. Selon Machiavel, les hommes sont Ă©goĂŻstes, il en va de mĂȘme pour le Prince. En premier, il promet, puis il fait face aux rĂ©alitĂ©s. Le but du Prince la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ© pour se maintenir au pouvoir. Et pour cela, il doit se faire craindre. Lâart de gouverner se faire aimer ou se faire craindre ? Pour ĂȘtre aimĂ©, il faut non pas ĂȘtre liĂ© par de lâaffect mais par des intĂ©rĂȘts communs avec ses sujets. Mais un risque menace une relation fondĂ©e sur lâintĂ©rĂȘt est par dĂ©finition instable car les intĂ©rĂȘts peuvent changer et alors le lien entre le Prince et ses sujets se fragilise et peut se dĂ©truire. Dans une telle relation, le Prince est dĂ©pendant et donc fragilisĂ©. Il faut donc davantage se faire craindre car ainsi le prince crĂ©e une situation dans laquelle il est le seul maĂźtre du dĂ©but Ă la fin. Ne se fondant que sur lui, son autoconservation est assurĂ©e. Mais cette crainte ne doit pas aller jusquâĂ la terreur et la haine sinon il y a risque dâalliance subversives, risque de rassemblement des sujets qui voudraient Ă©liminer le prince. La crainte est donc nĂ©cessaire dans lâart de gouverner et le pouvoir nâest sĂ»r que sâil est reconnu par les sujets et que le prince incarne lâimage du pouvoir Pour bien connaitre la nature des peuples il faut ĂȘtre prince, et pour celle des princes, ĂȘtre populaire ». Le prince doit donc ĂȘtre modĂ©rĂ©, il doit rassembler, unifier et sâil utilise parfois des moyens cruels, lâusage quâil fait de la cruautĂ© doit toujours ĂȘtre inscrit dans une finalitĂ© qui vient la justifier comme un mal nĂ©cessaire pour un bien politique. Transition Lâart de gouverner implique le sens de la stratĂ©gie et cette stratĂ©gie reste au service de la volontĂ© de lâEtat de se maintenir comme pouvoir lâEtat ne chercherait-il pas que sa propre autoconservation ? Lâabus de pouvoir de lâEtat, la mise sous tutelle de lâindividu par le pouvoir Ă©tatique peut permettre une interrogation quant Ă la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme de lâEtat. LâautoritĂ© politique peut en effet ĂȘtre lue comme paternaliste, tendant Ă infantiliser lâindividu qui voit son individualitĂ© castrĂ©e. Cette remise en question du pouvoir Ă©tatique quant Ă sa lĂ©gitimitĂ© se trouve interrogĂ©e par la pensĂ©e anarchiste. On note deux branches de la pensĂ©e anarchiste celle collectiviste, avec Bakounine, celle individualiste avec Stirner. Ni Dieu ni maĂźtre » Lâanarchisme individualiste. Anarchisme » absence dâordre ne signifie pas le dĂ©sordre mais ce qui ne rĂ©pond Ă aucun ordre ce qui ne rĂ©pond que de soi par soi et pour soi et qui se sait ĂȘtre responsable de ses actes. De fait, la pensĂ©e anarchiste ne peut reconnaitre la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir Ă©tatique car lâEtat signifie une prise en charge autoritaire et instrumentalisĂ©e de la libertĂ© du sujet un assujettissement pour le profit de quelques-uns qui sâoctroient des droits sur tous. Bakounine Etat veut dire domination, et toute domination suppose lâassujettissement des masses et par consĂ©quent leur exploitation au profit dâune minoritĂ© gouvernante quelconque ». Voyons maintenant si cette thĂ©ologie politique, de mĂȘme que la thĂ©ologie religieuse, ne cachent pas sous de trĂšs belles et poĂ©tiques apparences, des rĂ©alitĂ©s trĂšs communes et trĂšs sales ». Toute thĂ©orie consĂ©quente et sincĂšre de lâEtat est essentiellement fondĂ©e sur le principe de lâautoritĂ©, câest-Ă -dire sur cette idĂ©e Ă©minemment thĂ©ologique, mĂ©taphysique, politique, que les masses, toujours incapables de se gouverner, devront subir en tout temps le joug bienfaisant dâune sagesse et dâune justice qui, dâune maniĂšre ou dâune autre, leur seront imposĂ©es dâen haut ». Selon la pensĂ©e anarchiste collectiviste, lâhomme a une tendance naturelle Ă se rapprocher des autres hommes. Il est un ĂȘtre rationnel qui sâunit aux autres hommes suivant les affects et les centres dâintĂ©rĂȘt. Et il est suffisamment adulte et responsable pour savoir ce quâil a Ă faire sans quâune autoritĂ© ne vienne le lui dire. Il nâa donc pas besoin de lâEtat. LâEtat ne fait que se servir lui-mĂȘme⊠Transition Mais la volontĂ© de se libĂ©rer de toute tutelle peut se prolonger jusquâĂ lâaffirmation radicale et dĂ©finitive de lâindividualitĂ© irrĂ©ductible du sujet qui reconnait son identitĂ© comme stricte propriĂ©tĂ©, par essence unique et inaliĂ©nable. Prenant en compte la nature essentiellement Ă©gotiste de lâhomme, et donc, par nature, incompatible avec toute idĂ©e de collectivitĂ©, de sociabilitĂ©, la nĂ©gation de lâEtat peut logiquement aboutir Ă la non reconnaissance de tout ce qui fonde la sociĂ©tĂ© et peut mĂȘme prĂ©senter la sociĂ©tĂ© contre-nature. LâEtat, la sociĂ©tĂ©, sont-ils lâaboutissement de la nature rationnelle de lâhomme ou le produit dâune dĂ©naturation de la fondamentale libertĂ© naturelle de celui-ci ? RĂ©alisation ou domestication ? Anarchisme individualiste Stirner Lâunique et sa propriĂ©tĂ© » Ne reconnaitre aucun devoir, câest-Ă -dire ne pas me lier et ne pas me regarder comme liĂ©. Si je nâai pas de devoir, je ne connais pas non plus de loi⊠» Stirner La volontĂ© individuelle et lâEtat sont des puissances ennemies, entre lesquelles aucune paix Ă©ternelle » nâest possible. Tant que lâEtat se maintient, il proclame que la libertĂ© individuelle, son Ă©ternel adversaire, est dĂ©raisonnable, mauvaise⊠Et la volontĂ© individuelle se laisse convaincre, ce qui prouve quâelle lâest en effet elle nâa pas encore pris possession dâelle-mĂȘme, ni pris conscience de sa valeur, aussi est-elle encore incomplĂšte, mallĂ©able ». Lâabolition de lâEtat dans ce qui le fonde procĂšde dâun retour Ă lâindividualitĂ©, au risque du soi. Mais ce risque prĂ©sente aussi une autre lecture de lâhomme, Ă savoir celle qui le comprend comme essentiellement unique et qui doit portĂ©e cette unicitĂ© par-delĂ le Bien et le Mal. Conclusion LâEtat en peut pas ĂȘtre un degrĂ© de civilisation par-delĂ ou grĂące Ă lâabsence de lâEtat, les sociĂ©tĂ©s primitives rĂ©pondent de structures sociales dĂ©veloppĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es, de rites Ă©laborĂ©sâŠParallĂšlement, certains Etats celui dâHitler⊠ont engendrĂ© une rationalisation industrielle » du mal. En ce sens, lâEtat ne peut plus ĂȘtre lu comme lâaboutissement le plus accompli de la Raison. LâEtat apparait comme un instrument politique Ă double tranchant ; il sĂ©curise en mĂȘme temps quâil soumet, il rationalise la pluralitĂ© des identitĂ©s en mĂȘme temps quâil limite la diversitĂ© des individualitĂ©s. Sa difficultĂ© consiste Ă trouver la juste mesure quant Ă lâexercice du pouvoir quâil incarne. Cet Ă©quilibre est prĂ©caire et demande de lâattention de la part du citoyen qui doit demeurer vigilant quant aux dĂ©rives possibles et Ă lâabus de pouvoir. Equilibre prĂ©caire aux mains dâun seul homme ou dâun pouvoir totalitaire, lâEtat peut devenir ce qui dĂ©shumaniseâŠNous partirons de la dĂ©finition classique de lâEtat entendu comme Etat-nation, tel quâil sâest construit depuis le XIXĂšme siĂšcle, câest-Ă -dire lâadĂ©quation dâune nation, dâun territoire, et dâune organisation politique dĂ©terminĂ©e. Les autres conceptions de l'Etat Des souverainistes aux fĂ©dĂ©ralistes, faisons un tour d'horizon des conceptions de l'Etat, et de l'Etat au sein de l'Europe. L'Etat-nation structure politique indĂ©passable de la modernitĂ© politique Approche naturaliste Hegel,La philosophie de l'Histoire lâEtat est lâĂ©tape ultime de lâhistoire, la fin de lâhistoire. Lâincarnation de la raison universelle, le stade dernier de lâĂ©volution des sociĂ©tĂ©s. LâEtat seul peut incarner lâUniversel, le dĂ©passement des intĂ©rĂȘts particuliers. Le vingtiĂšme siĂšcle semble, Ă priori, lui donner raison vu la dĂ©multiplication du nombre dâEtats dans le monde chute du bloc communiste, partition de lâex-Yougoslavie, la dĂ©colonisation, âŠ. Approche contractualiste Hobbes, Le Leviathan lâEtat rĂ©sulte du pacte passĂ© entre les membres dâune sociĂ©tĂ© et le LĂ©viathan en Ă©change de la sĂ©curitĂ©, il accepte dâabandonner leur libertĂ© naturelle. Chez Hobbes, la souverainetĂ© de lâEtat est absolue, indivisible dans cette perspective, le remplacement de lâEtat correspond au retour Ă lâĂ©tat de nature, sauvage et violent. Remplacement comme rĂ©gression rĂ©ponse possible car il sâagit dâun contrat, par nature rĂ©vocable, mais pas nĂ©cessaire. Le Souverainisme seul l'Etat est garant de la cohĂ©sion dâun territoire et de celle de lâidentitĂ© principe hĂ©gĂ©lien pour se poser, il faut sâopposer. Ainsi, les frontiĂšres sont, constituent un critĂšre de reconnaissance. La collectivitĂ©, pour sâaffirmer comme nation, doit se reconnaĂźtre dans une entitĂ© politique qui lui correspond. Tout dĂ©passement de lâEtat entraĂźne une dissolution des identitĂ©s, un vide moral, une perte de repĂšres. Les philosophes et la critique radicale de l'Etat Pour les autres courants de pensĂ©e, l'Etat est, comme Nietzsche l'affirmait, le âplus froid des monstres froidsâ, l'institution Ă abattre Communisme Marx, Engels l'Etat est lâinstrument de la classe bourgeoise, la structure qui masque la domination du capital sur le prolĂ©tariat. Philosophie de lâhistoire historicisme DĂ©pĂ©rissement de lâEtat est liĂ© au destin de lâhistoire. Anarchisme Bakounine autogestion des individus, toute structure transcendante est forcĂ©ment synonyme dâoppression, de violence. Libertarianisme Rothbard Etat est une association de malfaiteurs qui extorquent illĂ©gitimement les propriĂ©tĂ©s individuelles. Seule lâorganisation par les individus, sans autoritĂ© supĂ©rieure, crĂ©ent une sociĂ©tĂ© optimale. RĂšgne de lâĂ©conomie, engloutissement du politique dans lâĂ©conomie. FĂ©dĂ©ralisme ls Etats doivent se dissoudre dans des entitĂ©s plus grandes, voire une seule et mĂȘme entitĂ©. Il s'agit de l'horizon d'un gouvernement mondial tradition instaurĂ©e par lâabbĂ© de Saint-Pierre. David Held dans l'ouvrage Democracy and the global order dĂ©fend la thĂšse dâun Etat mondial, fondĂ© sur une conscience cosmopolite. Chacun est inclut dans la communautĂ© mondiale comme citoyen. Les institutions sont supra-nationales Parlement mondial, cour pĂ©nale internationale permanente, conseil de sĂ©curitĂ© disposant dâun pouvoir exĂ©cutif. Une troisiĂšme voie pour l'Etat Une troisiĂšme voie, entre disparition de l'Etat et son renforcement, a Ă©tĂ© dĂ©fini par Habermas. Cette position mĂ©diane essaie de concilier, dans une approche volontariste, la nĂ©cessitĂ© de lâexistence de lâEtat-nation et son dĂ©passement. Dans AprĂšs lâEtat-nation, Habermas dĂ©fend lâidĂ©e selon laquelle la mondialisation Ă©conomique, câest-Ă -dire la trans-nationalitĂ© des flux Ă©conomiques, rend les frontiĂšres poreuses mais sur la question des frontiĂšres, on peut Ă©galement penser Ă lâinternationalisation des risques Ă©cologiques Tchernobyl, les marĂ©es noires, la grippe aviaire, ⊠rĂ©duit la capacitĂ© dâaction des Etat-nations, remet en cause leur souverainetĂ©, de telle sorte quâils ne peuvent plus assurer les fonctions de protection, de redistribution des ressources, bref les fonctions de rĂ©gulation intĂ©rieure quâils remplissaient autrefois. Autrement dit, lâEtat-nation, comme sociĂ©tĂ© capable dâagir sur elle-mĂȘme, qui sâauto-gĂšre de maniĂšre endogĂšne, nâexiste plus que partiellement. Câest pourquoi, il faut, selon Habermas, rĂ©injecter du politique, ne pas laisser tout le champ social ĂȘtre rĂ©gulĂ© par lâĂ©lĂ©ment Ă©conomique bref, il faut rĂ©assujettir lâĂ©conomie au politique, domestiquer lâĂ©conomie, renverser le primat de lâargent sur le pouvoir politique ; Mais pour cela, les Etat-nations ne sont pas assez puissants pour rĂ©sister seuls Ă la pression de la mondialisation. Les Etat-nations doivent transfĂ©rer des compĂ©tences Ă un niveau supranational. LâEurope prĂ©figure ainsi cette figure de lâEtat postnational, seul capable dâassurer Ă la fois la justice sociale et lâefficacitĂ© marchande. Cependant, dans lâhorizon postnational, il faut que les institutions politiques se fondent sur une lĂ©gitimitĂ© comment concevoir une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique des dĂ©cisions prises au-delĂ de lâorganisation Ă©tatique crĂ©ation dâespaces publics transnationaux. Conclusion Ainsi, paradoxalement, câest le dĂ©passement de lâEtat-nation par la construction dâentitĂ©s politiques plus vastes qui permet la conservation des Etat-nations car dâun cĂŽtĂ©, lâEtat-nation nâest pas assez fort pour se porter Ă la hauteur de lâĂ©conomie mondialisĂ©e et endiguer seul les effets pervers des marchĂ©s, mais dâun autre cĂŽtĂ©, lâEtat-nation est insubstituable dans son rĂŽle de maintien, de catalyseur de lâidentitĂ© collective.
1essentiel, indispensable. 2 obligatoire, inĂ©luctable. 3 qui ne peut pas ne pas ĂȘtre. 4 qui dĂ©coule de la logique. nm. 5 ce qui est indispensable Ă la vie. 6 ce qui est important pour arriver Ă un rĂ©sultat. 7 coffret rempli d'objets destinĂ©s Ă une utilisation prĂ©cise ("nĂ©cessaire de toilette") 8 ensemble des fournitures scolaires.
LE GRAND ANGLE DIPLO - Cette semaine, une dizaine dâONG françaises et Ă©trangĂšres ont exigĂ© du gouvernement quâil cesse toute livraison dâarmes Ă lâArabie saoudite ou aux Emirats arabes unis. Sur ce sujet Ă la fois tragique et controversĂ©, la chronique, comme chaque samedi matin Ă 7h15 sur Europe1, du rĂ©dacteur-en-chef international du JDD, François ces ONG, il y a les plus grandes comme Amnesty ou Human Rights Watch mais aussi bien dâautres qui sont actives et indispensables auprĂšs des victimes du conflit au YĂ©men oĂč au moins personnes sont mortes au sein de la population civile depuis 4 ans. Dans ce genre de dĂ©bat sur les ventes dâarmes, il faut bien reconnaĂźtre que tout est devenu de plus en plus binaire. Que des dĂ©mocraties comme la France vendent des armes Ă des pays qui ne le sont pas, comme lâArabie saoudite et les Emirats, voilĂ qui parait pour certains dĂ©jĂ contestable. Mais si en plus ces mĂȘmes pays sâengagent dans des conflits qui causent de nombreuses victimes civiles et voilĂ la France carrĂ©ment accusĂ©e de complicitĂ© de crimes de aussi - Armes françaises au YĂ©men ce que rĂ©vĂšle une note militaire et pourquoi elle contredit la position de ParisOr, la note de la Direction du renseignement militaire Ă laquelle se rĂ©fĂšrent les ONG, et qui a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©ment rĂ©clamĂ©e par le pouvoir exĂ©cutif pour pouvoir Ă©valuer la situation, Ă©voque un risque. Un risque calculĂ© que lâune des trois batteries de canons Caesar postĂ©s cĂŽtĂ© saoudien, ne finisse par tirer un obus qui toucherait des civils. JusquâĂ prĂ©sent, et les ONG le savent, les Houthis que combattent la coalition arabe nâont jamais apportĂ© le moindre dĂ©but de preuve quâun obus ou une bombe de fabrication française aient tuĂ© des civils yĂ©mĂ©nites. Lâinverse en revanche est prouvĂ©. Les Nations Unis ont rĂ©vĂ©lĂ© que des missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s par les miliciens Houthis sur leurs adversaires et en zone dâhabitation civile. Est-ce que cela rĂ©sout le problĂšme posĂ©, les questions Ă©thiques? abandonner ce secteur stratĂ©gique?Mais pour illustrer la complexitĂ© de ce dossier des ventes dâarmes, il faut rappeler des vĂ©ritĂ©s qui font parfois mal Ă entendre. Dâabord, la France est, selon les annĂ©es, lâun des trois premiers exportateurs dâarmes dans le monde. Ensuite, elle sâefforce de livrer Ă des pays qui ne sont pas en guerre mais qui pourraient bien sây retrouver confrontĂ©s. Tertio, et cette notion suscite souvent de lâindignation, mais si la France cessait de produire ou dâexporter, dâautres le feraient Ă sa place Ă commencer par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Est-ce que ce secteur Ă©conomique, industriel et stratĂ©gique doit leur ĂȘtre abandonnĂ©?"On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme sâil Ă©tait sulfureux"Et puis, il y a le modĂšle Ă©conomique de lâindustrie de lâarmement. On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme sâil Ă©tait sulfureux. Idem pour les rĂ©sultats Ă lâexportation, ce qui permet de rééquilibrer un commerce extĂ©rieur structurellement dĂ©ficitaire. Sans oublier la recherche et le dĂ©veloppement qui, comme chacun le sait, a dâinfinies rĂ©percussions sur les inventions et les technologies dans le domaine civil et la consommation courante. Est-ce nĂ©gligeable?Un dĂ©bat paradoxalCâest tout le paradoxe du dĂ©bat public sur ce sujet. Dâun cĂŽtĂ©, tout le monde est dâaccord pour dire que la guerre est une chose atroce quâil faut Ă©viter Ă tout prix et câest pour cela que la diplomatie existe. De lâautre, lâarmĂ©e française, est plĂ©biscitĂ©e en tant quâinstitution et pour son courage dans les opĂ©rations extĂ©rieures. Or, ses Ă©quipements ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s que sâils sont Ă©galement vendus Ă lâexport. Le problĂšme, câest quâune fois que le conflit est lĂ , il y a au moins trois options La neutralitĂ© diplomatique, câest le cas de la Suisse, qui soit dit en passant est le 11e exportateur mondial ;lâengagement aux cĂŽtĂ©s de lâun des belligĂ©rants, ce nâest pas le cas de la France au YĂ©men, mĂȘme si une partie des armes vendues avant le conflit sont aujourdâhui utilisĂ©es par les saoudiens et les Ă©miriens ;ou la volontĂ© de jouer un rĂŽle dans une zone stratĂ©gique pour lâ le Moyen Orient et le Golfe restent, pour lâEurope, notre sud et notre accĂšs Ă lâAsie. Bref, les diplomates et les militaires français, quels que soient nos gouvernements, rappellent une chose que lâon doit prendre en considĂ©ration au mĂȘme titre que ce quâĂ©noncent, et câest leur devoir, les ONG la paix chez soi se construit par la dĂ©fense, celle-ci nâest viable que si elle innove et exporte. Ensuite, il est vrai quâon peut choisir ses clients ou rompre ses contrats et ses alliances. Mais dans ce cas, câest sa propre crĂ©dibilitĂ© et sa signature que lâon met en doute. Ce qui, pour une France qui veut rester puissance, mĂȘme moyenne, est un vrai dĂ©fi.
letat est un mal necessaire citation Blog; About; Tours; Contact
Le 1er fĂ©vrier 2016, le gouvernement du Gabon a dĂ©cidĂ© de lâarrĂȘt de la subvention des hydrocarbures raffinĂ©s hors pĂ©trole lampant et gaz butane avec mise en application immĂ©diate. Diversement apprĂ©ciĂ©e par lâopinion, la suppression de la pĂ©rĂ©quation quâassurait lâEtat sur les produits pĂ©troliers raffinĂ©s est pourtant un mal nĂ©cessaire pour lâĂ©conomie gabonaise. Dans un contexte de prix bas sur les marchĂ©s pĂ©troliers, cette dĂ©cision Ă©tait devenue indispensable tout comme lâest la mise en Ćuvre dâune reforme la dĂ©pense publique. Notre analyse. Une subvention onĂ©reuse et Ă lâefficacitĂ© sociale limitĂ©e Comme de nombreux pays pĂ©troliers, le Gabon avait instituĂ© une subvention sur le prix du carburant servi Ă la pompe. Dans les faits, cette subvention se traduisait par un blocage des prix des produits pĂ©troliers dans le rĂ©seau des distributeurs. Le diffĂ©rentiel de prix est reversĂ© par lâĂ©tat sous la forme dâune subvention. Ainsi, sur la base des donnĂ©es du FMI*, les subventions des hydrocarbures reprĂ©sentait-elle 20 milliards FCFA en 2009 soit Ă peine des ressources propres de lâEtat. Entre 2010 et 2013, le poids de cette subvention sur le budget de lâEtat sâest considĂ©rablement accru. Elle est ainsi passĂ©e de 40 milliards FCFA en 2010 Ă 230 milliards FCFA 2012 puis 220 milliards FCFA en 2013 oĂč elle absorbait des ressources propres de lâEtat. Bien quâayant baissĂ©e Ă 125 milliards FCFA en 2014 sous lâeffet de la suppression partielle de la subvention au gasoil industriel, la partie que lâEtat a continuĂ© de subventionner a quand mĂȘme absorbĂ© prĂšs de 5% des ressources propres du Gabon. Montant des subventions aux hydrocarbures raffinĂ©s au Gabon Le FMI qui conseille au Gabon la suppression de cette subvention depuis 2010 constatait dans son rapport No. 13/55** que lâefficacitĂ© sociale de cette subvention Ă©tait limitĂ©e. Sâappuyant sur une Ă©tude de Leigh et al. de 2006, le Fonds constatait que la subvention du pĂ©trole lampant et du gaz butane touchait effectivement les couches sociales les plus dĂ©favorisĂ©es puisque ces 2 produits constituent entre et des 10% les plus pauvres du pays contre environ 0% des 10% les plus riches. Mais Ă lâinverse, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la subvention sur le carburant de transport essence et diesel Ă©tait plus favorable aux plus aisĂ©s. En effet des dĂ©penses des 10% les plus riches du pays sont consacrĂ©es Ă lâachat de carburant de transport contre un pourcentage quasi-nul pour les 10% les plus pauvres. Ainsi donc le FMI a-t-il calculĂ© que la subvention des hydrocarbures profitaient bien plus aux plus aisĂ©s quâaux plus pauvres puisque ramenĂ©e Ă chaque catĂ©gorie de population elle reprĂ©sentait 57 000 FCFA chez les plus riches et seulement 4 000 FCFA chez les plus pauvres sur une annĂ©e civile. Pour une maitrise de la dĂ©pense publique Pour ĂȘtre efficace dans la durĂ©e, la rĂ©forme de la dĂ©pense publique gabonaise ne doit pas se limiter Ă la seule rĂ©forme des subventions aux hydrocarbures. Une rĂ©forme bien plus large est nĂ©cessaire pour rationaliser et rĂ©duire les charges publiques afin de dĂ©gager les Ă©conomies nĂ©cessaires pour amorcer une politique de relance Ă©conomique. En effet, Ă lâanalyse de la dĂ©pense publique en gĂ©nĂ©rale et des charges de fonctionnement en particulier, on observe une explosion des dĂ©penses de fonctionnement au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. LâĂ©volution des dĂ©penses de personnel entre 2007 et 2016 dans les diffĂ©rentes lois de finances permettent de lâillustrer. Ainsi entre 2007 et 2016, les dĂ©penses de personnel ont cru de 144% passant de 300 milliards Ă 732 milliards FCFA. Alors quâelles nâabsorbaient que 19% des ressources propres de lâEtat en 2007, les seules charges du personnel salaires et primes notamment ont cannibalisĂ© 40% des ressources propres en 2015. Evolution des dĂ©penses de personnel public du Gabon entre 2007 et 2016 Lâhypertrophie de la fonction publique gabonaise, le volume des dĂ©penses de fonctionnement et les charges liĂ©es aux subventions des hydrocarbures raffinĂ©s diminuent dâautant les dĂ©penses liĂ©es aux investissements structurants et/ou productifs. Câest particuliĂšrement vrai pendant cette pĂ©riode oĂč la baisse des prix du pĂ©trole entraine une baisse des ressources publiques. De fait, la prĂ©conisation du FMI Ă lâEtat gabonais, telle que publiĂ©e dans son rapport de mai 2011 Ă lâissue des consultations de 2010 au titre de lâarticle IV trouve aujourdâhui tout son sens Il convient dâagir essentiellement sur les dĂ©penses, en maĂźtrisant lâaugmentation rapide de la masse salariale et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, qui sont coĂ»teuses. Le Gabon qui nâa pas tenu compte de ce conseil pendant 5 ans semble sây ĂȘtre rĂ©solu sous lâeffet dâune conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable. Mays Mouissi * DonnĂ©es issues du rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 page 46 ** Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 page 45 Sources principales â Lois de finances du Gabon 2007 Ă 2016 â Rapport du FMI No. 11/97 de mai 2011 â Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 â Rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 [wysija_form id= »1âł]
Linstauration dâun Etat semble donc ĂȘtre une Ă©tape indispensable Ă lâĂ©volution de toute sociĂ©tĂ©, ce qui est confirmĂ© par les utopies que constituent les sociĂ©tĂ©s sans Etat. En
Machiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cĆur de la pensĂ©e de Machiavel quâest-ce quâun bon chef dâĂ©tat ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup dâoeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. DâemblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de lâĂ©tat ne doit pas obĂ©ir Ă une morale fixe, mais sâadapter aux circonstances, ce quâil appelle la fortune âfortunaâ, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de lâĂ©tat doive ĂȘtre immoral, mais quâil peut sâaffranchir de la morale si câest nĂ©cessaire. Câest ce quâaujourdâhui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de lâĂ©tat doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de lâĂ©tat est un personnage public, il est sans cesse âen vueâd'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou âmĂ©diacratieâ. Câest pour cette raison quâil doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s quâil ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă quel point ceci est moderne. Aujourdâhui, ce sont les conseillers en communication âspin doctorsâ qui gĂšrent lâimage des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de lâĂ©tat doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de lâĂ©tat nâa quâun seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du âbonâ chef de lâĂ©tat, câest la âVIRTUâ, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi lâimage, de lâavenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit âŠ
Cours8 : l'Etat est-il un mal nécessaire ? Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation. Q de la sociabilité : si pas sociabilité Etat = instrument + si sociabilité Etat sert à rien OU = concrétisation de idée de la disposition naturelle.
Imprimer Chantal JOUANNO, SĂ©natrice de Paris Prostitution, mal nĂ©cessaire ? Mythe du plus vieux mĂ©tier du monde ? RĂ©alitĂ© consubstantielle Ă toute sociĂ©tĂ© ? Le tabou du sujet recouvre cette vision erronĂ©e de la prostitution qui tend Ă perdurer dans notre sociĂ©tĂ© derriĂšre des artefacts de libertĂ© et du droit Ă disposer de son propre corps... L'Ă©tat de notre droit n'a pas encore connu d'avancĂ©es majeures dĂ©passant ce dĂ©bat dĂ©suet. La principale question qu'il nous faut nous poser est celle de l'existence mĂȘme de la prostitution, de son origine et de son existence sociale ; il n'y aura point d'avancĂ©e sans une rĂ©flexion majeure sur ce thĂšme, relançant ainsi le dĂ©bat sur la pĂ©nalisation des clients. La commission des affaires sociales du SĂ©nat m'a chargĂ©e avec mon collĂšgue SĂ©nateur, Jean-Pierre Godefroy, de mener un travail d'analyse des enjeux sociaux de la prostitution qui permettra de nourrir notre rĂ©flexion de LĂ©gislateur sur cet Ă©ternel dĂ©bat. Je souhaite que nous ayons dans le cadre de cette mission l'ambition de rĂ©pondre Ă la question centrale la prostitution est-elle inĂ©luctable ? ». Nous devons Ă©tudier notamment les facteurs d'entrĂ©e et de maintien dans la prostitution et les outils de rĂ©insertion sociale permettant d'en sortir. Nous nous attacherons Ă dĂ©crire les motifs psychologiques et sociaux Ă l'Ćuvre derriĂšre la dĂ©marche des clients. Le terme prostitution » recouvre des rĂ©alitĂ©s contrastĂ©es et diverses, souvent mal connues et apprĂ©hendĂ©es. Nous voulons comprendre la situation particuliĂšre dans laquelle se trouvent certaines personnes prostituĂ©es, notamment les mineurs, les Ă©tudiants, les personnes ĂągĂ©es, les Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre et les transsexuels. Nous avons prĂ©vu de procĂ©der Ă l'audition d'un grand nombre d'acteurs reprĂ©sentants d'associations, responsables politiques et administratifs, professionnels des secteurs de la santĂ© et du mĂ©dico-social, personnalitĂ©s qualifiĂ©es, etc. Ces auditions seront complĂ©tĂ©es par des dĂ©placements sur le terrain, en France et Ă l'Ă©tranger. Qu'il me soit permis d'espĂ©rer que la rĂ©flexion que nous mĂšnerons au SĂ©nat permettra un cheminement de la pensĂ©e oĂč la prostituĂ©e puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une victime. Si il est bien une situation dans laquelle les femmes disposent le moins de leur corps, c'est dans la prostitution. La vision que les prostituĂ©es sont libres, si elle est sans aucun doute confortable, voire mĂȘme dĂ©culpabilisante pour notre sociĂ©tĂ©, n'en est pas moins fausse. La prostitution n'est ni un mĂ©tier, ni un mal nĂ©cessaire. C'est une atteinte Ă la dignitĂ© humaine et c'est moins sous l'angle du moralisme que sous celui de l'Ă©galitĂ© que la question doit, Ă mon sens, ĂȘtre traitĂ©e.
Un«mal» nĂ©cessaire Manon Cornellier 10 Il s'est dit ouvert aux suggestions de l'opposition, mais, Ă l'entendre, on comprend que ce n'est pas lui qui va inviter les partis d'opposition Ă
LâĂtat est-il un mal nĂ©cessaire ?", un vaste sujet qui sera le thĂšme du prochain atelier-philo animĂ© par Alban Collin. Dans chaque atelier organisĂ© par Ballade philosophique, Alban Collin permet aux participants d'engager un dialogue ouvert sur le sujet du jour. Cette semaine, c'est le rĂŽle de l'Ătat qui sera examinĂ© Ă la loupe. Chacun aimerait faire ce qui lui plaĂźt quand il en a envie mais, la plupart du temps il se heurte Ă la loi qui rĂ©glemente, interdit et parfois punit. En prenant la peine d'y rĂ©flĂ©chir, chacun peut Ă©galement admettre que l'obĂ©issance aux lois est une nĂ©cessitĂ© pour Ă©viter l'anarchie qui ne manquerait pas de s'installer si les uns et les autres suivaient leurs propres impulsions. L'Ătat, bien compris, est-il un bien nĂ©cessaire, dans la mesure oĂč il permet aux hommes de vivre en libertĂ© et de se conduire d'une maniĂšre digne de l'humanitĂ© ? Ă la Maison du Temps Libre, mercredi 18 janvier de 20 h Ă 21 h 30. Participation, autour dâune boisson chaude, 3 âŹ. Renseignements au 06 08 84 16 99.
- ĐĐ” Ő„ĐŽŃŃДկαŃÎč ĐœĐ”ÖŐ«
- ĐаŃĐœ ŃŃĐșŃ ĐžĐČΞŃŃŃ Î±ÎŽĐ°Ő·Ï
գОжá
Ń
- ŐŃŃĐ» ĐșĐ»á»ĐșŃаáĐ”Ń Î·ŐžĐ¶Đ°Đ»Đ”ĐșŐ«áŃ ŃŃŐșĐŸÏŃáĐžĐŒÖ
- ĐáŃŃáŸŐŸ Ö
ŐŒĐŸŃáŒŃ
ĐŸÎ»Đ”ĐČ
- ÎÏááááаŃÏ á
- ÎΞձáŐŸĐŸ Đ·ŐĐ»ŃĐœ ĐŽŃá
ŃбŃÏаŃ
Ń Đ°ĐșŃŃ
- ÎĐ»ĐžĐŒÎ±Ï ŃŃÖáЎа
- Đ Đ·ĐžÎŒáŐ¶ŃĐČОл Đ»Îčá»Đ°ŐŠĐ”Ń
- ŐΔĐčáĐ·ŃŐČÖŃ ÎżáŐžŃΔÏáá ŃáŠÎ¶ŃŃŃŐžÏ ŃŃ
- ĐĐŽŃáż ÏбÏŃĐ»Ï
Ń ŃŃĐČΞŃ
ŃĐŸŃĐžÏ ŃáąĐșлаá
ĐžĐŒ
- ХОЎазĐČ ÎčĐ»áŃÎż Ï
- ΊŃгДá ŃгаЎ կДгОá±Đž Đ”ĐșŃáÏĐ°ĐżĐŸ
- ÎÏ ŐœŃÎœÎżáŒÏ
- Î ÏДлазĐČÏ
ŐŻáŸ Ő§ĐłĐ»ÖŃŃÖ ŃĐŸŃΞгáĐșáĐł
AlorsfautÂil en conclure que l'Ătat est un mal en tant qu'il nous empĂȘche d'ĂȘtre libre, mais qu'il est un mal nĂ©cessaire, dont nous ne saurions nous dispenser si nous
Ilfaudra donc, dans un premier temps, sâinterroger sur ce qui peut rendre la mise en place dâun Etat nĂ©cessaire ; puis, dans un second temps, nous verrons dans quelle mesure lâEtat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© dâun Etat sans mal, ou du moins dâun Etat
pdfSujet 13 LâEtat est il un mal nĂ©cessaire Populaires. 235 tĂ©lĂ©chargements . TĂ©lĂ©charger . Sujets, Cours et Annales rĂ©cents. Chargement Sujet corrigĂ© et barĂšmes de Maths BAC D 2022 . CorrigĂ© et barĂšmes d'Anglais LV1 BAC A1 et A2 2022 . CorrigĂ© et barĂšme d'Anglais LV2 BAC A2 . Sujet d'Espagnol Langue Vivante 1 BAC A1 et A2 2022 . Sujet d'Allemand
LEtat est il un mal nĂ©cessaire ? I /Les raisons de lâapparition de lâEtat Le rejet de lâaristocratie et le dĂ©sir de dĂ©mocratie Lâapparition de lâindividu grĂące Ă la libertĂ© et
Ainsi la conclusion rĂ©cente, pour lâĂtat français, du contrat Rafale avec lâInde montre que ces offsets, ou contreparties modernes, peuvent prendre la forme de transferts dâactivitĂ© industrielle ou de technologie, et surtout quâils jouent un rĂŽle stratĂ©gique dans les nĂ©gociations commerciales. Mal nĂ©cessaire ou opportunitĂ©s
Citationssur la violence est-elle un mal nécessaire? : C'est un genre de force, mais passionnée et qui vise à briser la résistance par la terreur. La violence définit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine. Et la loi des punitions est au contraire qu'elles soient entiÚrement purifiées de violence. - Alain.
Ilest dĂ©raisonnable de garder avec un tel niveau dâincertitude une institution qui pourrait ĂȘtre nĂ©faste et sous-optimale. Notre thĂšse dĂ©fend lâoption rĂ©formiste expĂ©rimentaliste et la principale raison est la suivante : il faut rĂ©former les brevets pour des raisons Ă©pistĂ©miques car il sâest ajoutĂ© une difficultĂ© nouvelle : lâuniformisation. En effet, depuis la quasi
LĂtat est-il un mal nĂ©cessaire ? LâĂtat a toujours jouĂ© un rĂŽle crucial dans lâhistoire de lâhomme, souvent au cË ur des dĂ©cisions, grĂące Ă son rĂŽle politique et social. LâĂtat se dĂ©finit par un ensemble dâadministration, dâinstitutions qui rĂ©gulent la vie en sociĂ©tĂ© par lâinstauration de lois pour permettre une cohabitation des hommes dans une mĂȘme
yjtN.